Jeudi 26 juillet 2012 :
La probabilité d’une sortie de la Grèce de la zone euro sous 12 à 18
mois est désormais de 90%, estime Citi dans une étude publiée jeudi qui estime
que cette éventualité risque surtout de se matérialiser dans les deux à trois
prochains trimestres.
La banque américaine dit aussi s’attendre à ce que l’Italie et l’Espagne
demandent formellement une aide financière à l’Union européenne et au FMI,
venant compléter dans le cas de l’Espagne le plan d’aide à la recapitalisation
des banques déjà consenti par l’UE.
Les économistes de Citi avaient auparavant évalué la probabilité d’une
sortie de la Grèce de l’euro entre 50% et 75%.
« Nous restons pessimistes sur la crise de l’euro »,
écrivent-ils.
"Au cours des prochaines années, l’issue pour la zone euro passera
vraisemblablement par la combinaison d’une sortie de l’Union économique et
monétaire (Grèce), d’une importante restructuration de dettes souveraines et
bancaires (Portugal, Irlande et éventuellement, peut-être l’Italie, l’Espagne
et Chypre), avec un degré limité d’intégration budgétaire", écrivent-ils.
Citi s’attend à ce que la sortie de la Grèce et la faiblesse des
économies de la périphérie de la zone euro entraînent de nouvelles dégradations
des notes souveraines de pays du bloc dans les deux à trois prochains
trimestres.
Citi anticipe une dégradation d’au moins un cran par au moins une des
principales agences de notation pour l’Autriche, la Belgique, la France,
l’Allemagne, la Grèce, l’Irlande, l’Italie, les Pays-Bas, le Portugal et
l’Espagne.
http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/reuters-00457174-athenes-quasi-condamnee-a-sortir-de-l-euro-sous-18-mois-citi-347761.php