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Commentaire de Pale Rider

sur Campagne de Gleeden.com : Au nom du Vice et du Saint-Esprit


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Pale Rider Pale Rider 2 août 2012 10:54

Article courageux et nécessaire. Ça confirme que les relations intimes n’échappent pas au turbo-capitalisme ; des gens comme Jean-Claude Guillebaud l’ont fort bien mis en évidence.

À celles et ceux qui trouvent que 2 ou + c’est mieux, je renvoie au film Jules et Jim, qui retrace l’histoire vraie de la mère de Stéphane Hessel. Elle avait deux hommes, qu’elle faisait « valser » à son gré. Et ça ne se termine pas très bien. On y saisit très bien qu’aimer deux personnes, c’est n’en aimer vraiment aucune, mais s’en servir selon ses humeurs. Ce n’est pas glorieux pour la polygamie. La Bible elle-même, qui ne la désapprouve pas formellement, montre que ça se passe rarement bien : Abraham et Sarah + Agar ; Jacob, ses deux femmes et leurs deux servantes (4 épouses), etc.

Je renvoie également à l’histoire de Francine et Albert Camus : mariés, mais ayant convenu de se laisser le droit d’aller voir ailleurs, ils en ont souffert tous les deux ; Francine dans un hôpital psychiatrique ; Albert bouffé d’une culpabilité permanente (car il aimait vraiment sa femme, mais pas qu’elle…), exprimée de manière parabolique dans La Chute.

Je renvoie à un livre paru en 2008 aux éditions Farel : 10 Paroles pour tous, où il est montré que les Commandements du Décalogue ne sont pas là pour nous empêcher de vivre, mais pour nous aider à mieux vivre… et à mieux aider les autres à vivre. Ça vaut pour les relations conjugales.

Il y a aussi un autre jeu de mots dans Gleeden : glee signifie en anglais joie, jubilation. Ouais… Les clients de cette boîte nous diront dans quelques années ou quelques mois si cette glee a tenu bon…


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