Les gouvernements se préparent à
la dislocation de la
zone euro : ça, on le savait. Les grandes compagnies d’assurance se préparent à la dislocation de la zone euro : ça, on le savait. Les grandes banques
se préparent à la dislocation de la zone euro : ça, on le
savait.
Nous venons d’apprendre que les compagnies aériennes se préparent à la dislocation de la zone euro, elles-aussi.
Et nous venons d’apprendre que les compagnies pétrolières se préparent à la dislocation de la zone euro, elles-aussi.
Conclusion : en zone
euro, les acteurs politiques et les acteurs économiques se préparent tous à la
dislocation de la zone euro.
IAG prête à une sortie de l’Espagne.
Le groupe International Airlines Group (IAG), qui réunit la compagnie
aérienne britannique British Airways et l’espagnole Iberia, a reconnu se
préparer à l’éventualité d’une sortie de l’Espagne de la zone euro.
"Vu notre présence dans ce pays, et notre exposition en zone euro
de façon générale, nous avons réfléchi à la manière de réagir en cas de
dislocation de la zone euro", a expliqué le directeur exécutif du groupe,
Willie Walsh, vendredi lors de la présentation des résultats d’IAG, cité par
The Telegraph.
Un groupe de travail « Sortie de l’Espagne de la zone euro » a
été mis en place il y a quelques temps avec l’aide de conseillers extérieurs.
Ses travaux ont « très bien avancé », a précisé Willie Walsh.
Résultat, le groupe IAG a réduit son exposition aux établissements
financiers espagnols de 27% à 3% en six mois.
Il serait « surprenant » que les autres grandes compagnies qui
opèrent en Europe n’aient pas des plans d’urgence similaires, a estimé Willie
Walsh.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/08/04/97002-20120804FILWWW00357-iag-prete-a-une-sortie-de-l-espagne.php
Le géant pétrolier
anglo-néerlandais Shell préfère retirer des fonds des banques européennes à
cause des risques associés à la crise de la dette en zone euro, a indiqué l’un
de ses dirigeants.
"Nous n’avons plus
la même volonté de prendre des risques de crédit en Europe", a expliqué le
directeur financier Simon Henry au journal The Times paru lundi.
Shell préfère ainsi déposer
ses 15 milliards de dollars de liquidités sur des comptes américains ou les
transformer en bons du Trésor américains, poursuit le responsable, selon des
propos rapportés par le quotidien britannique.
Le groupe basé à La Haye
est certes contraint de garder des liquidités en Europe pour y financer ses
opérations mais préfère ainsi en laisser l’essentiel ailleurs pour éviter les
risques associés à la crise en zone euro.
"Nous faisons une
différence entre les différents risques de crédit" en Europe, a toutefois
précisé M. Henry, alors qu’on lui demandait s’il considérait de la même manière
l’Allemagne et les pays les plus fragiles du sud du continent.
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/afp-00458922-shell-retire-des-fonds-des-banques-europeennes-a-cause-de-la-crise-350797.php