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Commentaire de stephane dimitri

sur Intermittents du spectacle, permanents de l'arnaque


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stephane dimitri 24 août 2012 19:19

Quelques précisions sur le statut d’intermittent :

Les artistes et techniciens du spectacle ne le choisissent pas mais le subissent.
Dès lors que votre métier est inscrit au répertoire des métiers relevant des annexes 8 et 10 de la convention UNEDIC, dès lors que le code NAF de votre employeur relève de ces annexes, vous êtes « intermittent ». Que vous ayez bossé 3 mois dans l’année ou 12 mois.
Même si vous ne souhaitez pas dépendre de cette convention, vous n’avez pas le choix et vos cotisations salariales seront autrement plus salées que si vous aviez dépendu du régime général.

L’intermittent est l’employé idéal. On l’embauche et le remercie quand on le souhaite.
On le déclare 8 heures pour 12 à 16 heures de présence sur son lieu de travail.
On peut le déclarer deux jours et lui payer le reste de la semaine, de la main à la main.
Si l’on devait l’embaucher sous contrat de régime général, ça coûterait un bras ( heures sup, frais déplacement, etc...)

Avec le régime général, vous bossez 12 mois, vous touchez 12 mois de chômage.
Intermittent, vous bossez 12 mois, vous êtes indemnisés 10.

En réalité, le régime des intermittents est plus profitable aux organisateurs de spectacle et aux sociétés de production, qu’aux salariés.
C’est pour cette raison qu’aucun gouvernement ne modifiera ce statut.

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