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Commentaire de njama

sur Les femmes ne sont pas des objets !


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njama njama 25 septembre 2012 17:29

@ Chalot

Il me semble qu’il ne faut pas inverser les rôles non plus. C’est la naissance de l’’enfant qui prime avant tout, et sauf erreur, ce personnel s’appelle « personnel de service », médecin compris. Ils sont au service de ...

Vouloir placer « l’acte médical » comme pivot de l’argumentation (je ne suis pas d’accord sur le terme si tu m’as lu plus haut) me paraît fausser complétement le débat, et la réalité de ce qui est en jeu.
A eux aussi de s’adapter avec intelligence en fonction des parturientes dans la mesure du possible. Chaque parturiente étant un cas personnel et singulier en soi.

La problématique de ton article se posait déjà au XIX° ...

"Jean-Marie Jacquemier, qui avait été interne de l’hospice de la Maternité de Paris, explique par exemple, en 1846, dans son Manuel des accouchements, que l’accoucheur “doit éloigner les importuns qui s’imposent par affection et qu[e la femme] n’ose repousser. Parmi ceux-ci se trouvent souvent sa mère, ses proches, son mari. Le sentiment de pudeur a quelquefois plus à souffrir de la présence d’une personne qui lui est chère, et dans l’intimité de laquelle elle a vécu, que de la présence d’une étrangère ; d’autres fois c’est le contraire ; plusieurs femmes désirent avoir près d’elles leur mari. Ce sont autant d’impressions que l’accoucheur doit s’attacher à saisir afin de mettre la femme en travail à son aise” (3).

C’était parfois la présence même de l’accoucheur qui gênait la femme. Doit-il rester constamment auprès d’elle ?, interroge, en 1853, Paulin Cazeaux, dans son Traité théorique et pratique de l’art des accouchements : “C’est (…) une question dont la solution varie suivant le caractère des femmes, l’intimité plus ou moins grande qui existe entre elles et leur médecin.

Pudeur et pratique obstétricale au XIXème siècle
par Sylvie ARNAUD-LESOT
(citation pages 1 et 2 du PDF)

ça me rappelle d’ailleurs du coup que mon épouse a viré très vertement de la salle de travail un élève maïeuticien lors de son premier accouchement. Le pauvre (un peu maladroit je trouvais) n’a eu rien d’autre à faire que de s’exécuter.


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