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Commentaire de njama

sur Jésus marié ? ou la science à vitesse grand V.


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njama njama 28 septembre 2012 21:28

Un papyrus qui secoue le landerneau !

Sans suprise, le Vatican fait plus qu’exprimer ses doutes, par la voix de l’Osservatore Romano qui jette d’emblée l’anathème, l’éditorial est coiffé du titre « De toutes les façons, du faux ». ** nous dit cet article de radio-canada

[... ] « à propos de l’authenticité du fragment et du fait que celui-ci ait été acheté sur le marché, sans qu’on connaisse sa provenance archéologique. »

« L’affaire a créé bien des remous, car la tradition chrétienne soutient que le fils de Dieu était célibataire. La preuve du contraire, ou de l’existence d’une disciple rouvrirait, le débat sur le rôle de la femme dans l’Église. »

** le titre exact est « A papyrus adrift » (un papyrus à la dérive)
« the papyrus was not discovered in the process of excavation but came from an antiquarian market. » Alberto Camplani
www.osservatoreromano ...

journalmetro.com titre le 22/09 « Jésus marié : l’étude pourrait ne pas être publiée »

« BOSTON – L’Université Harvard affirme qu’elle ne s’est pas engagée à publier une étude suggérant que des premiers chrétiens croyaient que Jésus avait une femme ... »

Faux puisque cette étude a été publié par The Harvard Theological Review.
Etude disponible en ligne comme je l’ai déjà signalé :
http://news.hds.harvard.edu/files/King_JesusSaidToThem_draft_0917.pdf

Puis l’argumentation de l’article se poursuit sur l’authenticité du document, sa source n’étant pas révélée.
Ah ... on peut comprendre, car révéler sa provenance pourrait poser quelques problèmes de droits internationaux , voire politiques ! mais de la à disqualifier le document pour cette raison, ce n’est pas très scientifique !

« La Divinity School a révélé que le papyrus était égyptien, ce qui pourrait vouloir dire selon l’archéologue que le document est la propriété de l’Égypte. »

Argument à quoi répondent les deux co-signataires de cette étude :

« Mme King a également soumis le document à deux papyrologues qui ont conclu qu’il était authentique. Une papyrologue, AnneMarie Luijendijk de l’Université Princeton, a expliqué que la provenance des fragments de papyrus était souvent inconnue parce qu’ils avaient été sortis d’Égypte bien avant que cette pratique ne soit interdite. »

Ce papyrus sera-t-il glissé hâtivement sous le tapis, au seul fait que sa provenance n’est pas révélée ? histoire d’enterrer vite fait l’intrus qui empêche de croire en rond ... et de botter une fois de plus en touche sur le rôle de la femme dans l’Église, et dans la vie spirituelle d’une manière générale ...

 


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