@ C BARRATIER
Je suis résolument pour »l’enseignement du fait religieux à l’école
publique". Mais en aucun cas, selon moi, il ne doit être dispensé par des
religieux en tant que tels.
Comme le proposait
Régis Debray dans le rapport que lui avait demandé le gouvernement sur le
sujet, cet enseignement doit être donné par des enseignants laïcs ayant suivi une formation sur la laïcité et
l’histoire des religions.
Et deux formes également
valables me paraîssent possibles : enseignement dans un cours spécifique ou
enseignement diffusé « par portions » dans les cours d’histoire, de
littérature, de la philosophie, des arts, etc.
Si par ailleurs, en
plus, les institutions religieuses tentent de faire partager leurs croyances le
plus largement possible mais en respectant la laïcité républicaine je n’y vois aucun inconvénient, c’est très banalement logique.
Ce qui n’est pas normal
c’est qu’elles bénéficient comme aujourd’hui de privilèges accordés au
mépris de la laïcité.
Je suis toujours stupéfait
de constater combien des citoyens se disant très attachés à la laïcité
républicaine, dont beaucoup se proclamant fermement athées sont peu scandalisés
par ces privilèges.
La mode est même aujourd’hui, notamment dans la
prétendue « Gauche » au pouvoir, d’apporter un concours actif aux
islamistes exigeant des privilèges pour leur religion. Cela se fait même bien
souvent, par des élus corrompus, sous la forme de prélèvements de fonds publics
et de leur affectation à la construction de lieux de cultes.