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Commentaire de rocla (haddock)

sur La nouvelle pauvreté et les marchés sauvages...


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rocla (haddock) rocla (haddock) 9 novembre 2012 12:36

500 emplois menacés ?

Bricorama, dont la dette s’élève déjà à près de 140 millions d’euros, a prévenu que le versement des 38 millions d’euros de dommages et intérêts à FO mettrait ses finances en péril. Cela représente en effet plus de deux fois les bénéfices du distibuteur. Le PDG du groupe, Jean-Claude Bourrelier, affirme que la fermeture dominicale entraînerait la disparition immédiate de trois magasins, soit 117 emplois. Quelque 500 postes seraient menacés sur le long terme, soit 20% des effectifs français. L’entreprise a par ailleurs ajouté qu’elle serait dans l’incapacité de verser primes et intéressements à ses salariés pour l’exercice 2012.

« Tous ouverts, ou tous fermés », martèle le groupe

La loi Maillé voté en 2009 instaure la création de zones appelées « PUCE » (pour : périmètres urbains d’usage de consommation exceptionnelle, ndlr) sur lesquelles les commerces de détail sont autorisés à ouvrir le dimanche. Il existe aujourd’hui une trentaine de ces zones, généralement situées en périphérie des grandes agglomérations. « En dépit de demandes répétées pour être intégré à ces périmètres, Bricorama s’est systématiquement vu refuser l’attribution des dérogations nécessaires par la préfecture, contrairement à ses concurrents directs Ikéa, Leroy Merlin et Conforama », déplore un directeur de magasin.

Parallèlement à son pourvoi en cassation, Bricorama, qui dénonce « une situation de concurrence déloyale », a prévenu qu’il entamerait, après tentatives de négociation, des procédures pour que ses concurrents directs ouverts le dimanche soit contraints de fermer. Le feuilleton est loin d’être terminé.

Fastoche la fabrique à pauvres non ?


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