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Commentaire de eric

sur La lutte contre la corruption, grande cause nationale ?


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eric 11 décembre 2012 10:29

 Le mélange des genres permet de noyer le poisson. La délinquance financière, ce sont des gens malhonnêtes qui transgressent la loi a leur profit. cela tombe sous le coup de la loi. Il n’est pas toujours techniquement simple de lutter, mais c’est possible. Au final, ce n’est jamais qu’une forme de criminalité. Et puis il y a une puissante force de rappel. Un employe d’une boite vous fait miroiter un rabais maximum en echange d’un pot de vin. Le propriétaire suit son argent et risque de finir par le découvrir. Et puis, dans certains cas, limite, cela frôle le consulting plus que la corruption. Ainsi, dans ma banque russe, l’employé m’a propose de recourir a une ruse pour diminuer légalement mes frais bancaires en échange d’une rétribution.
La corruption, c’est on paye quelqu’un qui a un pouvoir sur une décision pour obtenir un avantage, indu ou pas du reste.
C’est pour cela que la corruption touche essentiellement des élus et des fonctionnaires. Du reste, les termes prévarication, concussion ne suffiraient pas a cerner l’ampleur du phenomene de l’appropriation de l’etat par ceux qui sont censé le servir.

Plus il y a de textes compliques, plus il y a d’argent public, plus il y a de fonctionnaires relativement mal payes par rapport aux avantages qu’ils peuvent ou non légalement accorder sur la base de ces textes trop nombreux et flous, plus la tentation est grande de part et d’autre, d’autant que c’est l’argent de tous le monde, alors....
Ainsi, la boutique asiatique du coin de ma rue. Les douaniers ont le droit de traiter son dossier plus ou moins rapidement. Le gros des ventes a lieu pour les fêtes. C’est sur que c’est lui le corrupteur quand il leur propose de l’argent pour qu’ils dédouanent plutôt dans la fourchette basse des délais auxquels ils ont droit, mais d’après lui, c’est sur aussi qu’ils font bien comprendre que rien ne les presse vraiment.
Mais tous cela, c’est la partie émergée de la corruption cachée si on peut dire.
Quant il y avait encore la carte scolaire socialiste plein pot, 40% des profs de l’EN de la région parisienne recouraient a des dérogations. Comme il y a aussi de bons lycées, cela signifie que la presque totalité des profs parvenaient a échapper a la mixité sociale qu’ils prônent pour les autres. Pas d’argent qui circule, pas de corrupteur ou de corrompus. A la fin, c’est toute la différence entre bénéficier de ce que la république propose de meilleur ou voir ses enfant condamnes parce qu’ils sont dans un ghettos sans espoir. A paris, ou on manque comme ailleurs de creche, les principaux beneficiaires de place qui coutent au contribuable l’equivalent d’une nuit au Hilton sont les employés de la ville.... En tendance, de l’ordre de 70% des fontionnaires votent a gauche. Comme ils ont du temps libre et la sécurité de l’emploi, ils constituent l’essentiel de nos élus ( 70% de fonctionnaires, 40% de profs a l’heure actuelle parmi les ministres de plein exercice).
Mais il y a pire encore et c’est sans doute la face la plus cachée de ces phénomènes. La pensée de gauche est une pensée religieuse. Elle a « raison ». Du coup, les agents idéologisés estiment légitime d’utiliser les moyens publics pour faire progresser leurs idées. Cela, indépendamment des choix politiques du peuple. Partout, on les voit exiger de l’argent et refuser le contrôle des élus. dans le domaine culturel, ils expliquent qu’un ministre ne saurait avoir un avis. A l’école, ils sont persuades que leur professionnalisme interdit a qui que ce soit d’avoir une opinion sur les programme, les cours, les rythmes et les affectations dans la carte scolaire. Partout, la note de gueule et appréciation subjective de l’agent de texte incompréhensibles devient le critere d’acces a de nombreux services publics. Parout aussi, les demembrements permettent de façon parfaitement légale de détourner de l’argent collectif sans aucun contrôle. On peut consulter par exemple le site de l’OBRAL sur les subventions associatives dans l’isere...

Mettre en exergue la délinquance financière, et même la corruption stricto sensu, est peut être une manière de ne pas parler de l’absence de contrôle démocratique et de transparence dans la dépense publique en général.


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