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Commentaire de L’immigré

sur Pourquoi les salaires des patrons du CAC 40 ne sont pas toujours justifiés


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L’immigré 18 décembre 2012 07:50

@Patrick M. :
Cela fait plaisir de constater qu’il existe des personnes raisonnables sur ce forum et, de surcroît, ce qui ne gâche rien ‒au contraire !‒, un nerd qui travaille dans le milieu de la finance et dont l’appréciation d’un précédent article me paraît plutôt sympathique.
Je serais assez intéressé à ce que vous écriviez un article concernant votre domaine de compétences.

Loin de moi l’idée de vous jeter la pierre, mais, j’adhère assez aux commentaires de certains qui jugèrent vos propos peu percutants face aux propos d’autres personnes (vous écrivîtes cet article pour contredire son prédécesseur).
Vous ne fîtes pas de manière appuyée mention ‒corrigez-moi si je me trompe‒ de ce management à visage humain lequel management est appliqué dans des structures très capitalistes telles que Google, Inc. Faux pour le cas de Google, Inc. ? Vrai ! Démonstration. Le corps de métier de Google, Inc. est schématiquement l’informatique. Or, on trouve en son sein des restaurants, des centres de sport, des centres de recherche (où chacun y exerce sa passion pour un domaine donné), des crèches (je crois, je n’en suis pas sûr), etc. qui sont réservés au personnel (peut-être aussi à leur famille). Certes, nous ne sommes point naïfs, l’entreprise y trouve un intérêt. Mais, qu’on le veuille où non, le résultat est là : c’est du management à visage humain. Ce management à visage humain est très difficilement quantifiable.

Je fis un commentaire un peu dans ce sens pour me moquer de l’extrême rationalité de l’auteur lequel est fier d’être un sortant de HEC et d’être politiquement de droite. Extrait :
« Éprouvons votre rationalité [celle de ‘@tdlache’]. Puisque vous estimiez que chacun est responsable de ses succès et de ses échecs, puisqu’il appartient à chacun de s’élever au-dessus du lot en se battant, relevez donc les défis suivants  :
[…]
2‒ Il existe sur Terre des endroits où le sol est si dur, si aride et si infertile que la personne qui y vit ne peut en retirer le moindre fruit. Pourquoi reste-t-elle là, alors ? Parce qu’elle est stupide ? Non, monsieur. Parce que, si elle ne peut déjà se nourrir faute de moyens (l’irrigation, l’ensemencement, la récolte, etc.), elle ne peut se déplacer. »
En d’autres termes, cette personne n’a pas demandé à naître dans cet endroit inhospitalier, tout comme elle n’a pas demandé au sol d’être stérile, incultivable ou inexploitable, tout comme elle n’a pas demandé à mourir de faim ou de maladie sans pouvoir affronter les défis de la vie. Qu’on me trouve la responsabilité de cette personne dans ses succès ou ses échecs. Chiche !
J’attends toujours la réponse concrète de ‘@tdlache’ : relever le défi.

Pour apporter un peu d’humour, donc, d’humanité, j’apporte ma petite pierre à votre édifice au sujet de certains pigeons (c’est ainsi qu’aiment à se faire appeler certains entrepreneurs).
Je fis un commentaire à cette époque :
« Chacun picore où il peut. C’est normal !
Mais, que certains se prennent pour des pigeons me paraît excessif. Je les verrais plutôt comme des vautours, tels des faucons prêts à fondre sur leur proie.
[…]
Un vautour peut toujours tenter de chanter comme un rossignol. Il restera toujours un vautour.
[…]
Ces vautours disparaîtront-ils ? Quand les poules auront des dents. J’en ai déjà la chair de poule… »
Certains ont perdu des plumes à cause de raisonnements aussi inhumains : le profit et rien d’autre que cela.

@spartacus :
Tout d’abord, Carrefour n’est pas la petite épicerie du coin dont vous n’avez que faire. Son comportement économique aura toujours un effet non négligeable à l’échelle d’un pays. Il en résulte que ses actions doivent être contrôlées afin d’éviter les dérives.
Ne me di
tes surtout pas que vous n’avez jamais entendu parler d’audit d’entreprise ou d’organisations de lutte contre la fraude économique ou technologique.

Ensuite, vous donnez l’impression de vous offusquer des remarques de certains internautes, comme si on ne voulait pas vous écouter. Ma requête est alors la suivante, si vous le permettez : veuillez me faire l’honneur de me faire parvenir un site web à votre nom que j’aurais le privilège de consulter. Non ? Un homme de votre envergure n’a pas son propre site web ? Quel dommage ! Alors, ne vous offusquez pas, s’il vous plaît.

Enfin, si j’ai besoin d’un robot, je préfère moi-même développer une application ‒un logiciel si vous préférez‒ qui me donnera des réponses toutes faites sans humanité. Il n’est pas acceptable qu’une personne comme vous, à la plume si acérée, ne puisse s’émouvoir du sort des gens. Les gens ne sont pas qu’une simple variable d’ajustement économique dont on se débarrasse comme on jette un mouchoir de papier. Vous n’êtes pas parfait : un jour, je ne vous le souhaite aucunement, vous tomberez malade et vous voudriez impérativement qu’on vous secoure. Nous verrons bien si vous aurez encore l’audace de tenir de tels discours excessifs. Cela s’appelle la solidarité entre les êtres humains. C’est ‒hélas pour vous‒ un discours de « bobo coco ».
J’aimais beaucoup votre écriture qui se veut fort soignée et votre raisonnement (vous étayez vos déclarations en citant des auteurs, par exemple), alors, pourquoi tout gâcher ? N’êtes-vous pas un être humain ? Si ! Alors, soyez humain que diantre !

Par ailleurs, juste au cas où, je n’ai pas à être de gauche ou de droite en émettant mes commentaires sur ce forum. Les seules choses qui m’intéressent sont de m’informer sur le monde qui nous entoure et de comprendre le raisonnement de chacun. Je vous invite donc à faire de même si vous souhaitez que je respecte votre point de vue, monsieur.

« Les salaires ne sont pas comparables sur une base franco-française, mais sur une base moyenne des pays de l’OCDE. »
C’est le seul point où je suis d’accord avec vous. Je ne dis pas cela pour vous faire plaisir, mais, parce que je connais la logique sous-jacente à cette comparaison.
Toutefois, si vous êtes cohérents avec vous-même, la comparaison d’une multinationale se ferait plutôt au niveau planétaire. La Chine et le Brésil ne font pas partie de l’OCDE, il me semble (je n’ai pas envie de vérifier l’information).

« Il faut des investisseurs aussi. »
Définissez le substantif « investisseur » dans ce contexte-ci.
Si elle est stricte, donc, cantonnée à un simple apport en numéraire, la réponse est clairement NON ! Exemple : un paysan qui hérite de la terre et des moyens de production de ses parents avec lesquels il produira n’est pas un investisseur.
Si elle est large alors pratiquement tout le monde est un investisseur à lui tout seul ; où est l’intérêt de parler d’investisseurs alors ?

Contrairement à vous, je fais l’effort de tolérer vos assertions.


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