Qui peut nous expliquer ici pourquoi il
est préférable, sinon meilleur pour l’intérêt général des
personnes concernées, de faire confiance à quelqu’un qui a obtenu
50,01 % des voix consciencieusement vérifiées de ceux qui ne se
sont pas abstenus plutôt qu’à son concurrent ayant obtenu 49,99 %
des suffrages abusivement dit « exprimés », puisque s’abstenir
c’est aussi s’exprimer.
« Ce n’est pas parce qu’ils sont
nombreux à avoir tort qu’ils ont forcément raison » (Un très
grand philosophe français mort prématurément d’un bête accident
de moto).
« Dès que nous disons le mot «
démocratie » pour nommer notre mode de gouvernement qu’il soit
américain, allemand ou français, nous mentons. La démocratie ne
peut jamais être qu’une idée régulatrice, une belle idée dont
nous baptisons promptement des pratiques très diverses. Nous en
sommes loin, mais encore faut-il le savoir et le dire » (Feu Alain
Etchegoyen, ex-patron du Commissariat général au Plan dans « La
démocratie malade du mensonge » )
« Nous sommes victimes d’un abus de
mots. Notre système (les « démocraties » occidentales) ne peut
s’appeler « démocratique » et le qualifier ainsi est grave, car
ceci empêche la réalisation de la vraie démocratie tout en lui
volant son nom. » Serge-Christophe Kolm
« La démocratie c’est le nom volé
d’une idée violée » Jean-Pierre Martin,
« …. .mais encore faut-il le savoir
et le dire »
Me permettez-vous de le dire, de le
redire et de le dire encore, ici et ailleurs, dans un but constructif
?
Seul le juste, « donc » l’éthique
(pas au sens religieux de « morale » ), devrait primer et
s’imposer à tous sous la conduite de sophocrates (sophia :
sagesse) dont le mode de désignation – délicat à trouver il est
vrai – ne saurait être plus incohérent que notre façon actuelle
de désigner nos irresponsables politiques.