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Commentaire de JL

sur Le choc des civilisations n'existe pas


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Francis, agnotologue JL 23 janvier 2013 09:29

Bonjour caleb irri,

très bonne analyse, comme d’habitude, et qui fait réfléchir.

Vous dites : « Il apparaît donc que face à ce retournement, les pays occidentaux sont pris à leur propre piège : enfermés dans le libéralisme, il leur est difficile de retrouver la sacro-sainte ’compétitivité’ (je dirai ’croissance ) en retirant plus à ceux qui n’ont déjà presque rien, le tout sans prendre trop à des riches qui ne le sont que fictivement »

Riches fictivement ? Non : ils sont riches de Pouvoir, parce que la main qui donne est au dessus de la main qui reçoit (*). Et c’est cela le libéralisme : le règne de la main qui donne, alias la main invisible.

’’Pour ce faire, nos gouvernants ont besoin d’une terre à conquérir, ainsi qu’un ennemi à attaquer, si possible correspondants l’un à l’autre : et nous voilà plongés dans le fameux choc des civilisations
’’

Pour ce qui est des terres à conquérir, cela a toujours été ; la nouveauté c’est qu’il faut des armées de plus en plus conséquentes pour protéger les nos multinationales contre les revendications qui s’élèvent de plus en plus nombreuses.

« Englués dans cette crise qui conduit peu à peu la majorité d’entre nous à la misère, »

 Et pour cause, puisque les véritables colonisés sont, en première ligne, les peuples occidentaux, non protégés, et pour cause, par leurs gouvernements sous la coupe de ’la main qui donne.’

« Sauf que cette histoire ne tient pas debout. Ce ne sont pas les quelques 1500 djihadistes (on apprend à cette occasion que le ’péril musulman’ (on devrait dire ’islamiste’) n’est pas si massif que l’on croyait !) ».

Je dirai que ce ’péril islamiste’ est brandi comme étaient brandies les armes de destruction massives de Saddam Hussein.

(*) la main qui donne est au dessus de la main qui reçoit : " Lorsqu’un gouvernement est dépendant des banquiers pour l’argent, ce sont ces derniers, et non les dirigeants du gouvernement qui contrôlent la situation, puisque la main qui donne est au dessus de la main qui reçoit. [...] L’argent n’a pas de patrie ; les financiers n’ont pas de patriotisme et n’ont pas de décence ; leur unique objectif est le gain. » (Napoléon Bonaparte)


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