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Commentaire de ffi

sur S(BH) = ¼ . k . c3/hG . A ; Dieu est un calculateur informationnel universel


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ffi ffi 31 janvier 2013 04:18

J’ai du mal avec ces réflexions sur les constantes « magiques ».

Manque de relief. Dit trop peu en trop de mots.

Monadologie (Leibniz) :
46. Cependant il ne faut point s’imaginer avec quelques-uns, que les vérités éternelles, étant dépendantes de Dieu, sont arbitraires et dépendent de sa volonté, comme Descartes paraît l’avoir pris et puis M. Poiret. Cela n’est véritable que des vérités contingentes, dont le principe est la convenance ou le choix du meilleur  ; au lieu que les vérités nécessaires dépendent uniquement de son entendement, et en sont l’objet interne.

Vérités nécessaires (éternelles)-> essence des choses =
lois naturelles, objet de l’entendement divin ; lois physiques ; nécessité.
Vérités contingentes -> existence des choses =
loi surnaturelle, objet de la volonté divine ; loi morale ; chance/malchance.

Donc, selon Leibniz, Dieu, qui existe, est à la fois un calculateur mais aussi un être capable de volonté et de sentiments.
 
Votre article n’a non seulement rien de révolutionnaire (Leibniz date du XVIIème), mais en plus il manque la moitié du problème (la prise en compte du contingent).
 
Il est clair que le discours fondé uniquement sur la nécessité, fait envisager un monde sans liberté, sans inattendu, sans surprise, ce qui n’est manifestement pas vrai.
 
En effet, la physique, loi naturelle, est fondé sur le calcul différentiel.
Or celui-ci est un langage régulier, qui ne permet modéliser que des automates.
Or la relation nécessaire (A implique B) est parfaitement modélisable par un automate.
Donc la physique, la loi naturelle, fondée sur la nécessité, qui dépend de l’entendement divin, est modélisable par un langage régulier et ce langage est le calcul différentiel.
 
En revanche, dès que l’on s’éloigne des systèmes automatiques,
comme dans un chaos où chaque contingence peut avoir des conséquences considérables,
nous sommes dans le contexte d’une loi surnaturelle, comme avec l’esprit humain,
le calcul différentiel devient alors inapte à appréhender le problème.
Il faudrait que les symboles utilisés dans le langage ne soient plus « inertes », mais « vivants ».
...
Les volontés de Dieu sont impénétrables.


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