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Commentaire de njama

sur Le droit au mariage pour tous, une rhétorique et une foi dangereuses


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njama njama 2 février 2013 21:20

Sachant que dans les ex-pays de l’Est (Ukraine) un « ventre à louer » revient TTC à 40 / 50.000 $ PMA comprise, j’aimerais que soit défini un minimum garanti pour les candidates mères-porteuses (15.000 $ en Ukraine), minima sinon mondial, du moins européen, quelles que soient leurs nationalités, la provenance de l’enfant, entendu qu’il n’y aurait aucune raison valable pour que ces frais de « maternité » + frais médicaux annexes puissent être pris en charge par les Assurances sociales, puisqu’il n’y a aucun problème de santé avéré, deux hommes ou deux femmes ne pouvant naturellement procréer.

Dans la logique de la rhétorique de Pierre Bergé, puisque « Louer son ventre pour faire un enfant ou louer ses bras pour travailler à l’usine, quelle différence ? » , toute forme de « bénévolat » devrait être considéré comme du travail illégal, du « black » comme on dit, et donc également passible des mêmes sanctions juridiques et financières pour « l’employeur » au regard du Code du Travail .

15.000 $ c’est finalement assez peu pour 9 mois de travail (non-stop), prime de précarité d’emploi incluse, et congés payés ... (plutôt 18 mois, comme on dit 9 mois pour faire, 9 mois pour se défaire).
Mais admettons (pour l’hypothèse) que ces tarif de l’Est soient une base minimale de réflexion ... ce qui donnerait un coût d’environ 40 à 45.000 € par enfant - divisé par deux ou trois pour les + chanceux en cas de gémellité ou de triplés smiley -

On devine qu’à ce tarif assez prohibitif (évidemment non remboursable par la Sécu pour la raison citée ci-dessus), les GPA / PMA ne seraient qu’accessibles qu’à une infime minorité d’homos-bobos ... ce qui serait pour le moins discriminatoire pour les moins fortuné(e)s, ... et donc, par conséquent, il me paraît évident que le législateur ne pourrait statuer sur ce point qui, intrinsèquement, engendrerait de profondes inégalités.

L’Espagne, royaume de la procréation médicalement assistée

« Selon les établissements concernés, le taux de réussite de la première FIV avoisinerait les 40%, contre 30% au mieux en France. Mais les couples ont également 60% de chances de revenir et de payer à nouveau plein pot pour une seconde tentative. A 7000 euros en moyenne la FIV avec don d’ovocytes (contre 3000 euros en France), l’aventure se paie au prix fort. »


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