• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de easy

sur Nous sommes tous bisexuels !


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

easy easy 11 février 2013 14:38

Moi aussi je suis hétéro (conditionnement, toussa)

Il s’est déjà dit des montagnes de choses sur ce sujet et je ne vois pas d’utilité à les répéter.

Je vais vous offrir une formulation ou considération que vous n’avez encore jamais entendue.

Dans la vie, on éprouve différentes sortes d’amour (D’autres peuples ont 36 noms pour les différentes amours) 
 
Chacun aime des choses et les gens selon différents types d’amour et chacun sexe selon un certain type d’amour qui tient alors très fortement compte du sexe du partenaire.

Si l’amour envers les parents n’a pas à être de type sexuel alors il n’est pas indispensable qu’ils soient de sexes différents. 

C’est en distinguant les parents par leur sexe qu’on peut en venir à les aimer pour leur sexe
C’est quand on vit avec des parents sexuellement démarqués qu’on peut finir par en aimer un pour son sexe.
C’est dans la structure familiale classique que l’enfant doit lutter et refouler un sentiment d’amour sexué puisqu’il voit une solution interne « Plus tard, je veux me marier avec toi papa ». Et c’est l’observation de la rue, de la moyenne des cas qui l’entourent, qui convainc l’enfant de sortir de sa famille. Au prix d’un deuil alors.

Dans d’autres sociétés, on laisse les jeunes filles vivre avec le groue des femmes et les jeunes garçons vivre avec le groupe des hommes. Dans chacun des ces deux ensembles, il y a des initiations sexuelles mais elles ont un caractère provisoire et chacun sait que le jeune aura sa solution sexo-procréatrive en dehors de son ensemble. Aucun enfant ne fantasme de se marier avec qui que ce soit de son ensemble. Les enfants n’ont pas à refouler quoi que ce soit. Ils vivent la rue constamment ; ils ne font pas de deuil relationnel et ne connaissent pas le complexe d’Oedipe.

Reste alors à dire ce qui se passe quand deux parents d’un même sexe élèvent un enfant d’un autre sexe. Pendant la phase non rue où l’enfant est trop confiné dans son foyer, il peut vouloir sexer avec ses parents. Mais quand il découvre la rue, ce qui se produit assez tôt, il refoule et se tourne vers l’extérieur. 

Dans les deux cas, élevé par des parents hétéros ou par des parents homos de sexe différent de lui, l’enfant doit donc refouler la solution incestueuse trop facile en considérant la rue. Mais il le fait plus facilement dans le cas des parents homos puisqu’il n’intéresse sexuellement aucun des deux. Il ne peut pas jouer de la jalousie.

Alors qu’un enfant face à deux parents hétéros peut facilement les déchirer en minaudant l’un.

Si un enfant est élevé par des homos de même sexe que lui, il peut bien entendu concevoir une solution de vie incestueuse mais avec lequel des deux ?
Il ne peut ni concevoir que le couple passe trio, ni de faire couple avec l’un des parents. Il se retrouve dans la situation des enfants des autres peuples qui sont élevés avec des groupes parentaux de même sexe qu’eux.



 
La formule classique que nous appliquons ici est loin d’être la plus simple et exige un énorme refoulement. Elle exige la constitution d’un tabou et se réalise très souvent par un biais agressif, rancunier. Notre formule classique (née d’une considération matérialiste sur base d’héritage, de lignage) crée un dépit originel et une tension permanente.

C’est ce qui nous a conduits à inventer des cohortes de psys et des antidépresseurs


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès