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Commentaire de samuel_

sur Quand la lutte contre le racisme devient lutte contre le bien commun


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samuel_ 19 février 2013 22:40

 Quand vous dites que la lutte mal conçue finit par nuire au bien commun, qu’il ne doit y avoir lutte qu’entre ennemis - la grande majorité et ceux qui ont trop de pouvoir économique ou politique - mais pas entre amis - une partie de la grande majorité et une autre - : vous m’ôtez les mots de la bouche.

 Dans votre regard sur l’enracinement, il y a beaucoup de tolérance j’ai l’impression. Mais si quelqu’un vous dit quelle forme prend chez lui ce besoin d’enracinement, quelle que soit cette forme, pourvue qu’il soit sûr que c’est là la vraie forme de son besoin, et qu’il ait confiance que les autres peuvent respecter son besoin sous cette forme : êtes vous sur que vous n’accueillerez jamais ce besoin en le qualifiant de « raciste », ou de « xénophobe », ou relevant d’un mauvais « esprit de clocher » ? Pour moi il faut bien distinguer amour de soi ou de ce qui se rapporte à soi, et haine des autres. Ceux pour qui l’amour de soi est nécessairement haine des autres sont unis dans cette croyance, tout en appartenant à deux camps opposés : le camp de ceux qui veulent la haine des autres par amour de soi, et le camp de ceux qui refusent l’amour de soi par refus de la haine des autres. Le bon camp n’est ni l’un ni l’autre, mais un troisième pour qui les deux premiers s’opposent sur une question qui repose sur un présupposé faux : l’amour de soi et la haine des autres seraient une seule et même chose pour eux, alors que c’est faux.

 La solution au problème des conflits me semble être que les gens puissent se dire leurs besoins. Ce qui suppose de la confiance. Avoir confiance que celui qui me dit son besoin a lui-même confiance que je peux respecter son besoin. Avoir confiance que celui a qui je dis mon besoin pourra le respecter sous cette forme, et qu’il ne prendra pas pour une agression que je lui dise mon besoin, parce qu’il a confiance que j’ai confiance qu’il peut respecter mon besoin. C’est une confiance de gens qui ne se disent pas leurs besoins dans le seul but de reprocher à l’autre d’ignorer ses besoins voire de ne pas parfaitement les respecter ; mais qui se disent leurs besoins a la recherche de l’existence entre eux d’un bien commun, d’une vie commune dans le respect mutuel.


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