@ Écureuil Bleu
Votre clairvoyance m’épate !
Le fantasme de nos origines est en effet au cœur de ce qui fonde l’humanité, mais aussi l’individu qui la compose (fantasme de mon l’origine personnelle).
La toute première question existentielle que se pose l’enfant est bien celle-là : d’où je viens ? Juste avant celle de savoir : d’où viennent les bébés ? Et plus tard pour quelques-uns : d’où venons-nous, tous, nous autres les êtres humains ?
C’est ce qu’a tenté de décrypter Sigmund dans les « théories sexuelles infantiles » (les cigognes, les filles naissent dans les roses, les garçons dans les choux, etc.). Puis arrive le temps du fantasme de « la scène primitive » : l’enfant découvre qu’il est le résultat de l’accouplement de papa et maman. Symboliquement, chaque enfant qui vient au monde revit en accéléré le scénario des millions d’années d’histoire de l’humanité. Le moment le plus fascinant est l’édification du langage.
Restons en là pour l’anthropologie individuelle que l’enfant abandonne au profit du formatage scolaire.
Vous êtes bien sur la bonne piste. Jung l’a parcourue également à sa façon. En plus des réponses que vous trouverez en parcourant le monde, vous en trouverez aussi en parcourant votre monde intérieur. (N’est-ce pas, easy ?)
J’étais loin d’imaginer que mon petit billet sur l’avenir de nos croyances puisse se transformer en sésame vers l’énigme des origines. D’autant plus que mon objectif était d’en faire un tremplin projectif vers notre devenir (prochain billet).
En tout cas, des origines et du passé émane notre avenir. Personne ne peut le nier, même si la science semble avoir perdu cette mémoire.
@ easy :
A > B > A > C, puis C > B > A > D, encore : D > C > B > A > E et ainsi de suite.