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Commentaire de Jean-Louis CHARPAL

sur Jean Lecanuet (3) : de l'antigaullisme au centrisme gaullocompatible


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Jean-Louis CHARPAL 25 février 2013 10:37

Ces rappels historiques, même s’ils ne sont pas sans intérêt, n’ apparaissent pas à première vue d’une actualité brûlante.

Sauf qu’ils permettent malgré tout, d’alimenter la réflexion sur la lutte contre un bi- partisme à l’américaine vidant la démocratie de sa substance.

Il faut quand même constater que ce qu’on appelle les centristes, qui se disent « ni de doite, ni de gauche », se sont révêlés presque toujours dans la pratique, à chaque fois qu’un choix a dû être fait, « ni de gauche, ni de gauche ».

Le bilan de toutes ces années les font apparaître au bout du compte comme la roue de secours de la droite.

Mais depuis les années 1980, le décor a complètement changé. L’ultra libéralisme est entré en scène.

Toutes les démocraties ont adhéré au nouveau logiciel, très réactionnaire, bien que présenté comme « moderne », de partage des richesses.

Non seulement le centre s’est laissé dissoudre dans ce grand bond en arrière comme un morceau de sucre dans un verre d’eau, mais les droites dures et les gauches molles, au gré d’alternance purement formelles, ont pratiqué les mêmes politiques.

Le seul moment où le centre a été utile fut la période de la Résistance pendant laquelle des démocrates chrétiens progressistes ont contribué à l’élaboration du programme du Conseil National de la Résistance et à sa mise en ouvre dès 1944 sous l’autorité du Général De Gaulle.

Maintenant, sous un bi-partisme de façade, déjà contestable, se cache une pensée unique et donc un parti unique de fait.

La seule façon d’injecter un peu du pluralisme et donc de la démocratie dans ce qui n’est plus qu’une coquille vide, est de ne plus boycotter la vraie gauche qui émerge et propose une réelle alternative.

NB : dans l’article un certain Fontanet est cité. Si je comprends qu’on ait beaucoup parlé de l’affaire Boulin, je n’ai jamais compris que l’assassinat du ministre en exercice Fontanet, en plein jour et en pleine rue, n’ait jamais suscité la moindre interrogation de quiconque ou la moindre enquête d’un journaliste d’investigation.

Avis aux amateurs. Il n’est jamais trop tard pour bien faire ...


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