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Commentaire de Pierre Régnier

sur Lettre adressée à Mme Pauline Marois, Première Ministre du Québec, au sujet de la loi FIORASO


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Pierre Régnier Pierre Régnier 18 mars 2013 10:47

Je reprends volontiers, copie-colle et fait mienne la phrase de Jean-Louis Charpal ci-dessus : "Je suis loin d’être d’accord sur tout avec François Asselineau, c’est le moins que l’on puisse dire" mais je vais signer sa pétition.

 

Les civilisations sont mortelles, certes, et nous étions prévenus. Mais il est désolant de constater que ce sont les ministres de son propre pays qui tiennent à organiser au plus vite sa mise à mort.

 

François Asselineau la dénonce d’ailleurs ici, selon moi, de manière trop limitée. Il est significatif que, parmi ses adversaires, se trouvent ici des admirateurs de TF1, la chaîne de service public qui fut payée pendant des décennies par les citoyens téléspectateurs puis privatisée au profit d’une société d’affaires. Cette liquidation du plus grand moyen culturel de la nation fut l’une des grandes opérations à l’origine de l’actuel sabotage délibéré de la France.

 

Et, comme il était prévisible, c’est cette chaîne affairiste qui sert de plus en plus de modèle à ce qui reste du « service public de l’audiovisuel ». Je veux répéter ici ce petit constat déjà déposé à plusieurs reprises sur Agoravox :

 

C’était tout récemment, en début de journée sur France Inter, la radio populaire de service public dirigée par le « libertaire » Philippe Val, au sein de Radio France, la radio « de service public » dirigée par l’excellent journaliste Jean-Luc Hees. Dans la séquence quotidienne consacrée à la chanson une ex-stagière était invitée, pour montrer qu’elle avait bien appris son métier au sein de la chaîne, à dire quelle chanson l’avait marquée récemment. Elle la fait écouter. C’est une chanson en langue anglaise. Puis elle en promeut une seconde, une en anglais, puis une troisième, en anglais. Et Didier Varrod, le spécialiste « chanson » de la station en ajoute une quatrième, en anglais, comme pour montrer à la journaliste déjà formatée pour la culture française de demain qu’elle a bien tout compris.

 

Autre regrettable insuffisance dans cet article de François Asselineau : il ne fait pas le lien avec l’autre volet du sabotage délibéré du pays par les gouvernants de la Droite sarkozienne, puis par ceux de la « Gauche » hollandienne. Cet autre volet de La Grande Déculturation, un titre de Renaud Camus, est celui que cet écrivain décrit dans son plus récent livre Le Grand Remplacement

Renaud Camus, Le Grand Remplacement, 114 pages, éditions David Reinharc


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