Je reprends volontiers, copie-colle et fait mienne la phrase de Jean-Louis Charpal
ci-dessus : "Je suis loin d’être d’accord sur tout avec François
Asselineau, c’est le moins que l’on puisse dire" mais je vais signer sa
pétition.
Les
civilisations sont mortelles, certes, et nous étions prévenus. Mais il est
désolant de constater que ce sont les ministres de son propre pays qui tiennent
à organiser au plus vite sa mise à mort.
François
Asselineau la dénonce d’ailleurs ici, selon moi, de manière trop limitée. Il
est significatif que, parmi ses adversaires, se trouvent ici des admirateurs de
TF1, la chaîne de service public qui fut payée pendant des décennies par les
citoyens téléspectateurs puis privatisée au profit d’une société d’affaires.
Cette liquidation du plus grand moyen culturel de la nation fut l’une des grandes
opérations à l’origine de l’actuel sabotage délibéré de la France.
Et,
comme il était prévisible, c’est cette chaîne affairiste qui sert de plus en
plus de modèle à ce qui reste du « service public de l’audiovisuel ».
Je veux répéter ici ce petit constat déjà déposé à plusieurs reprises sur
Agoravox :
C’était
tout récemment, en début de journée sur France Inter, la radio populaire de
service public dirigée par le « libertaire » Philippe Val, au sein de
Radio France, la radio « de service public » dirigée par l’excellent
journaliste Jean-Luc Hees. Dans la séquence quotidienne consacrée à la chanson
une ex-stagière était invitée, pour montrer qu’elle avait bien appris son
métier au sein de la chaîne, à dire quelle chanson l’avait marquée récemment. Elle
la fait écouter. C’est une chanson en langue anglaise. Puis elle en promeut une
seconde, une en anglais, puis une troisième, en anglais. Et Didier Varrod, le
spécialiste « chanson » de la station en ajoute une quatrième, en
anglais, comme pour montrer à la journaliste déjà formatée pour la culture
française de demain qu’elle a bien tout compris.
Autre
regrettable insuffisance dans cet article de François Asselineau : il ne fait
pas le lien avec l’autre volet du sabotage délibéré du pays par les gouvernants
de la Droite sarkozienne, puis par ceux de la « Gauche » hollandienne.
Cet autre volet de La Grande Déculturation, un titre de Renaud Camus, est celui que cet écrivain décrit dans son
plus récent livre Le Grand Remplacement.
Renaud Camus, Le Grand Remplacement, 114 pages, éditions David Reinharc