Comme
cet article m’a fait replongé dans des souvenirs vieux de plus de 50
ans, je vous livre l’un deux ou une fois de plus mon « ange
gardien » veillait sur moi !
Ça
se passe dans un village celui ou nous avons utilisés les ânes pour
y créer un nouveau poste ( la photo de P@py
avec le bourricot :là
)
Pour
effectuer un ratissage au fond d’un oued au petit matin, nous sommes
partis de nuit du village ( Azouza ) ou nous étions en poste.
A
un moment , nous avons traversés le village que je cite plus haut,
et dont j’ai hélas oublié le nom ( c’était avant de nous installer
en poste ) D’une section d’une trentaine de bidasses, j’étais serre
file, c’est à dire le dernier de la section ou éclaireur de
queue, c’est à dire celui qui chargé de surveiller l’arrière.
A
un moment quand nous avons traversés le village, je ne sais pour
quelle raison la section s’est coupée en deux,....et la première
partie, .. après avoir fait je ne sais quel détour, .. est revenue
par l’arrière !
A
l’époque j’avais les sens de la vue et de l’ouïe aiguisés, j’ai
bien entendu qu’un groupe nous arrivait dans le dos. Je me suis
planqué seul ( le bidasse devant moi s’étant aperçu de rien )
derrière un gros rochet pour protéger ma section comme c’était mon
rôle. De suite j’ai pensé que ma dernière heure était venue, car
vu le bruit de l’équipe qui arrivait pour moi des fellagas ces
derniers devaient être assez nombreux. Toute fois une chose m’a
intriguée, c’était le bruit, trop de bruit … enfin ce bruit
n’était pas le bruit des fellagas qui eux étaient bien plus
silencieux lorsqu’ils se déplaçaient surtout de nuit !,...
puis un bruit à spécialement plus attiré mon attention, …
c’était le bruit de fond d’un poste radio. A l’époque nos poste
radios était équipés d’un dispositif de fonctionnement avec un
bruit de fond ce qui permettait d’avoir une portée plus longue, ou
avec un interrupteur on pouvait couper ce bruit de fond génant ,
mais dans cet usage si le confort écoute était bien meilleure, (
absence de ronflement ) hélas sa portée diminuait fortement !
Et
par chance l’équipe qui arrivait avait son poste radio sur la
position longue portée , c’est à dire que le poste radio
fonctionnait avec léger bruit de fond,... et c’est ce bruit
caractéristique bien défini que j’ai perçu ! De plus j’ai
très bien entendu dans le calme de la nuit les murmures du radio qui
cherchait d’établir une liaison radio.
Au
bout de quelques instants qui m’ont parus interminables, j’ai alors
pensé que c’était une équipe du RIMA de Fort National ( nos
voisins ) qui « arrivaient » !... restait à se
faire reconnaître d’eux sans « causer de dégâts »
Quelques
bons vieux « psssts psssts » … et le contact
heureusement était établit !
Inutile
de décrire ma joie, que d’avoir « eu à faire » à des
copains, surtout lorsque je me suis rendu compte que c’était la
première partie de ma section,et surtout mon copain Curieux (
c’était son nom, j’ai hélas oublié son prénom, finalement on
s’appelaient rarement par nos prénoms, quelques uns avaient des
surnoms ) ) de la région lyonnaise qui était l’éclaireur avant ?
Sang-froid de P@py, .. ou action
bienveillante de mon « ange gardien »,... allez savoir !!!
Reste
que quelques minutes plus tard non pote Curieux et moi même nous
nous sommes tombés dans les bras l’un de l’autre, heureux finalement
d’avoir échapper à une tragédie. Le sous-lieutenant qui commandait
la section n’a pas dit grand chose, mais son regard en disait
long !... et surtout cette « aventure » n’ait jamais
sortie de la section !!
Merci
de m’avoir lu.
@+
P@py