Illimité veut dire sans limite.
Or notre capacité de produire artificiellement du méthane dépend, vous le dites vous même, de notre capacité à produire de la matière organique qui pourra fermentée. Mais pour produire cette matière organique, il faut des terres, des engrais (parfois issus du pétrole qui est épuisable). Il existe donc une limite à nos capacités. Peut être vaudrait il mieux utiliser le mot durable que illimité. De toute façon, cette production anthropique ne saurait répondre à l’ensemble des besoins de la population humaine et risque même de se substituer à la production de plantes destinées à l’alimentation. Et on sait bien ce que cela donne pour les biocarburants : explosion des prix de la nourriture et raréfaction. Parfois les solutions des écolos sont pires que la peste. Pour l’instant et avant la fusion (que je souhaite), il n’y a guerre que la fission nucléaire (et la surgénération) qui peut nous apporter durablement de l’énergie « propre » (oui je sais qu’il y a les déchets mais les chercheurs s’en occupent via la transmutation). Ce qui ne veut pas dire qu’il faut se dispenser de mettre en place l’éolien, le géothermique et le solaire.