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Commentaire de Onecinikiou

sur Le Front de Gauche n'est pas pour les démocrates


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Onecinikiou 15 avril 2013 20:23
Prenons votre premier paragraphe, qui est déjà à bien des égards anthologique.

« Il a été au Parti Socialiste à une période où j’aurais sûrement été fier d’être partisan voire adhérent, après si vous êtes de droite c’est sûr que ça vous irrite ^^. Sinon j’ai bien moins peur des Francs-maçons (même si c’est une problématique sur laquelle il faut se pencher) que des lobbyistes de Bruxelles. »

C’est bien ce que je pensais, votre degré de conscience politique est égal à 0. 

Et il est très aisé de pointez la contradiction massive qui la met au jour, en rappelant simplement ceci : l’Union européenne que vous semblez condamner du haut de votre inconséquence et inculture politiques, celle des lobbys financiers, de la Commission non-élue, du parlement fantoche, de la monnaie unique destructrice de valeur et à la racine même des divergences socio-économiques que nous vivons à l’heure actuelle (et de la crise de solvabilité généralisé qui nous frappe), Union qui plus est soumis aux désidératas de l’Empire atlantiste et otanesque qui en est d’ailleurs à l’origine à travers les « pères fondateurs » stipendiés par les officines du renseignement américain, cette Union-là, sous cette forme technocratique et oligarchique, est le pur produit en ligne directe du socialisme français et des socialistes français en particulier, et ce depuis le Traité de Rome en 1957 paraphé par la SFIO, en passant par les accords de Schengen (1985), l’Acte unique (1986), les Traités de Maastricht (1992), Amsterdam (1997), Nice (2001), jusqu’à l’entrée en vigueur de l’Euro (1999-2002), tous ratifiés sous le haut patronage du pouvoir socialiste qui gouvernait alors - dont Mélenchon - puis du TCE, du MES, et du TSCG, TOUS avalisés systématiquement par le parti socialiste et ses alliés, et sur SON initiative la plupart du temps. 

Cette période s’étalant donc des années 50 jusqu’à aujourd’hui, sans l’ombre d’une contestation possible (alors qu’à droite, et même parmi la droite de « gouvernement », beaucoup de souverainistes et de gaullistes s’opposèrent longtemps à ce processus d’intégration et de dépassement du cadre national).

Vous voir feindre (geindre) de déplorer les conséquences indubitables inhérent à cet état de fait, puis venir avoué comme vous le faites piteusement votre attachement et dévotion à l’égard de ceux qui nous entrainé dans ce marasme généralisé est proprement sidérant de bêtise.

Vous voir cautionner la mythologie socialisante d’un parti qui n’a plus rien de marxiste depuis au moins le tournant de la rigueur de 1983 qui verra renier l’ensemble des promesses de progrès social qui avaient permis l’élection de 81, prétendre que ce parti était encore de gauche alors qu’il avalisait méthodiquement la perte de notre indépendance et souveraineté nationale, provoquait le discrédit de notre classe politique fourvoyée jusqu’au coup dans les affaires, théorisait l’avènement du fédéralisme supranational et institutionnalisait les vecteurs de la mondialisation économique, est extravagant. Cela met surtout en évidence la violente aliénation au discours dominant auquel vous êtes la victime consentante.

Tout cela est parfaitement corroboré dans cet article, qui accrédite totalement mon propos tant il est vrai que les socialistes français ont été (et sont toujours) les promoteurs n°1 de la mondialisation, de la libéralisation, de la financiarisation sous sa forme actuelle.

http://www.humanite.fr/cactus/les-socialistes-au-coeur-de-la-mondialisation-518392

« Dieu rit de ceux qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes » - Bossuet.

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