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Commentaire de Onecinikiou

sur Quand les « Gauchistes » passent au Front National…


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Onecinikiou 14 mai 2013 17:37

Cher Wesson, 


Il n’y a pas de gauche ou de droite : il y a du social ou il n’y en a pas.

Il n’y pas de gauche ou de droite : il y a du national ou il n’y en a pas.

Comme il n’y a pas non plus en amour de déclaration d’intention, mais uniquement des preuves, vous comprenez ?

Dans cette perspective ô combien réaliste et pragmatique des rapports de forces et de domination, et de mise en évidence des positionnement politiques des uns et des autres, être pour le « social » et le « national » consista depuis toujours : 

- de refuser les dérives euro-fédéralistes, de refuser l’intégration supra-nationale européenne, de refuser les diktats d’une Commission non-élue et ses directives de libéralisation servilement mise en oeuvre par les gouvernements français (et des autres nations européennes) qui se sont succédés au pouvoir depuis trente ans dont a fait parti, devant l’histoire, votre mentor Mélenchon ; 

- de refuser l’euro, monnaie des financiers, rentiers et spéculateurs par excellence, inscris au coeur des traités depuis Maastricht ; 

- de refuser Maastricht précisément, qui instituait l’interdiction à la limitation des transferts de capitaux, et que vota toujours le même imposteur Mélenchon ; 

- de s’opposer au libre-échange mondial dérégulé intronisé par les traités auxquels nous nous sommes pieds et poings liés, tant au niveau européen que mondial, par les compromissions successives des traitres que nous avons démocratiquement poussé à un pouvoir dont ils se sont immédiatement dépossédés au profit de la finance internationale cosmopolite (j’insiste) et des banquiers mondiaux ;

- de rompre avec les chimères idéologiques type universalisme/internationalisme qui ne sont que les faux-nez des intérêts dominants, à travers le leitmotiv droit-de -l’hommiste du devoir de protéger, usité systématiquement par l’Empire et ses agents pour justifier de son interventionnisme guerrier, de refuser conséquemment de cautionner les nombreuses guerres d’ingérences en Irak, en ex-Yougoslavie, en Libye, en Syrie, et demain en Iran ; 

- de rompre avec l’esprit pédagogique dégénéré de nos trotskistes de l’Education nationale, qui ruine l’avenir de nos enfants par inversion de toutes les valeurs de bon sens ; 

- de rompre avec le laxisme judiciaire et la culture de l’excuse qui suscite tant et tant de vocation délinquante et jette à bas le compromis social patiemment élaboré ; 

- de stopper l’immigration de masse qui créer les conditions d’un chômage structurel, participe à la contraction de la masse salariale, à l’insuffisance chronique de la demande (de concert avec le libre-échange mondial dont il est une des composantes centrales), à la remise en cause de nos acquis sociaux, à la destruction de notre modèle social, à l’insécurité galopante, à la dépolitisation du salariat, à l’effondrement du niveau scolaire, produit des tensions inter-ethniques et religieuses gravissimes à terme.

Voyez, sur toute cette série de sujet de première importance - d’importance fondamentale - puisque conditionnant TOUT LE RESTE (salaires, retraites, prélèvements sociaux et redistributions, fiscalité, budget et financement, déficit et endettement, attribut de puissance, positionnement géopolitique, volonté de destin commun, sentiment identitaire, défense des intérêts vitaux du pays etc...), le Front national de Jean-Marie Le Pen jadis, de Marine Le Pen aujourd’hui, est infiniment plus crédible, lucide et cohérent que ne l’a été Mélenchon et consorts, et qu’il ne sera JAMAIS par tropisme idéologique. 

Que vous le compreniez ou non ne change rien à notre affaire : en démocratie le peuple majoritaire décidera tôt ou tard de reprendre en main son destin si longtemps confié à des incapables dans votre genre. A moins bien entendu d’instaurer une dictature de la pensée unique de plus en plus prégnante, par mass-médias interposé, par judiciarisation du débat public et criminalisation de ses adversaires politiques et ennemis ontologiques. Auquel cas les futurs authentiques révolutionnaires ne seront certainement pas de votre côté, sachez-le bien. Car rien ne pourra stopper la vague qui va tout balayer d’ici peu. Accrochez-vous bien au bastingage surtout.

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