• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Hervé Hum

sur La « novlangue » des psychopathes


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Hervé Hum Hervé Hum 14 mai 2013 22:06

@ Philippe Vergnes, vous me faites de biens jolis compliments !!! Cela dit, oui, c’est un fait que la compréhension mutuelle relève davantage d’une « négociation ».  

Maintenant je comprends ce qui m’échappait depuis le début, que je sentait sans arriver à le saisir et ce pour des raisons étrangères à ce débat. Vous m’excuserez de ne pas avoir d’apriori envers JL, ceci parce que je ne connais pas l’histoire qui vous li. Vous l’avez pris en exemple à dessein, mais l’important est de dénoncer la duplicité de la novlangue. Ce que je veux dire, c’est que je ne ne veux pas juger de savoir si l’exemple est le fait d’une erreur de la part de JL ou bien d’une perversité narcissique. Enfin, j’attendrai votre prochain épisode pour vous donner mon avis sur la question de la perversité.

@ JL, je ne retirerai rien de mon commentaire et je réitère, je n’avais pas fait le lien entre vous et l’exemple pris par Philippe Vergnes. Est ce que cela aurait changé mon analyse sachant que c’était vous ? Pas sur le fond, mais sur la forme sûrement.

Je reprend votre phrase modifié " ’Les Chrétiens peuvent être authentiquement moraux et vertueux, mais ils ne peuvent pas - dans le même temps - revendiquer leur indifférence vis-à-vis des évangiles, et donc leur liberté’’

C’est une tautologie. On est chrétien parce qu’on croit dans les évangiles, si je revendique mon indifférence c’est que je revendique de ne pas être chrétien. Si je revendique être chrétien mais suis indifférent à ses vertus et moralités soit je devrait me contraindre, soit je devrait dissimuler mon indifférence. Si je me contraint moi même, c’est un libre choix et donc ma liberté, mais si je dissimule, alors effectivement je ne suis pas libre.

Donc, vous auriez dû distinguer le chrétien qui vit sa religion comme une liberté (portant ou non sa croix) de celui qui la subit par peur ou intérêt. Et écrire :

"Les Chrétiens peuvent être authentiquement moraux et vertueux, mais s’ils ne le sont pas, ils ne peuvent pas revendiquer leur indifférence vis-à-vis des évangiles, et donc leur liberté’’

A partir de là le reste peut s’entendre, parce que vous distinguez ceux qui vivent leur religion de ceux qui la subissent, qui sont effectivement privé de liberté vis à vis de leur propre valeurs morales.

Et là, on peut discuter sur la notion de liberté !!!


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès