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Commentaire de Morpheus

sur La « novlangue » des psychopathes


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Morpheus Morpheus 14 mai 2013 22:34

Sans présumer de ce qu’a exactement voulu dire Philippe VERGNES dans ce passage - car il évoque la psychopathie qui est plus générale que les cas de perversion narcissique qui forment une particularité spécifique de la psychopathie (Philippe en parle comme de « psychopathes successfull », d’autres auteurs parlent de « psychotiques sans symptômes ») - mais dans le cas du pervers narcissique en tout cas, la psychopathie permet de décharger sur les autres les contradictions, les conflits et les tensions internes, génératrice de douleur psychique et morale ingérables pour eux car ils n’ont aucun repère ni aucune structure sociale, morale ou éthique propre (leur MOI est littéralement « désintégré » et ils sont dans l’incapacité de se construire, d’où le lien avec une situation pathogène du passé, généralement l’enfance), qu’ils refusent d’assumer et ainsi trouver une forme d’équilibre leur permettant de s’adapter à la société.

Ils transfèrent leurs douleurs sur les autres en s’en déchargeant, ce qui leur donne l’impression d’être équilibré, mais ce faisant, ils entrent dans un profond déni de leurs propres ressentis. Cela bloque tous les relais neuronaux qui favorisent le développement de l’empathie et des sentiments. De la même façon, cela les empêche d’être à l’écoute de leurs émotions (puisqu’ils les bloquent et les rejettent sur les autres), donc à l’écoute de leurs besoins, ce qui empêche toute connexion avec le SOI.

Sans MOI et sans contact avec le SOI, que reste-t-il pour exister  ? ... smiley

Pas de sentiments = pas de conflits intérieurs = pas de douleur.

Cordialement,
Morpheus


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