Bonjour Hervé,
Je viens de finir de lire ce second
article avec tous ses commentaires. Ils m’ont donné l’envie d’aller jeter un œil
sur vos autres billets. Ce que je ferais à mon rythme et selon ma
disponibilité.
Votre pensée est très construite et il s’en dégage une « clarté »
rare à laquelle je ne peux qu’adhérer (bon en même temps, je suis tout à fait
raccord avec vous, et ce même sur l’hypothèse de « l’évènement » susceptible
de nous faire basculer plus vite dans une nouvelle DCE, sauf que je crois ce processus en
marche et à l’œuvre petit à petit si bien que peu de gens le perçoivent).
À la
lecture de vos deux articles sur le changement de paradigme et de leurs
commentaires, je confirme ma première impression : nos champs d’investigation
respectifs sont complémentaires et concerne bien le même sujet. Vous en ce qui
concerne les « forces » en œuvre pour un changement de DCE. De mon côté,
j’étudie les « processus » qui freinent ou empêchent ce changement
(en espérant toutefois qu’ils ne « l’interdiront » pas).
C’est comme
à la guerre : il faut avoir une bonne connaissance de « l’adversaire »
avant d’engager le combat, sinon, c’est prendre le risque d’une cuisante
défaite qui dans ce cas-là serait bien évidemment catastrophique. Dans ce
combat-là, chaque petite victoire compte et j’entends par petite victoire le
fait pour une personne de prendre conscience des forces en présence afin de
mieux les juguler.
À ce titre, Bur K dans son dernier commentaire (Par Bur K (---.---.---.21) 24 mai 11:51) sous mon sujet (« Flatland
– Fantaisie en plusieurs dimensions ») est remarquable de pertinence.
Dans
un post sous votre précédent article, vous précisiez (Par Hervé Hum (---.---.---.164) 25 juillet 2012 01:18) : « Or pour moi, l’objet
premier de la Vie
est donner sens à l’existent, pour laquelle le néant est l’absence de sens
de l’existent ».
Pour paraphraser votre formule et me situer par
rapport à cela je dirais que : « la perversion narcissique, c’est le
néant ». Ou plus exactement, une « force » (ou mouvement) qui y
tend, car elle est surtout et avant tout un processus de déliaison, de « disjonction »
et d’anéantissement de la psyché (de soi pour celui qui l’applique ou d’autrui pour celui qui la subit) mis en œuvre par une pensée
spécifique (cf. mes deux premiers articles sur le sujet ici
et là).
RACAMIER avait nommé cette perte de sens le « décervelage »,
véritable « zombification » d’une personne qui, après avoir subi ce
processus, deviennent « non-humaine » (« désempathie » :
mécanisme par lequel on fabrique des bourreaux, et « objectisation » :
assimilation d’un être humain à un objet, i.e. attribuer le statut d’objet à un
être humain = déshumanisation ) et dont les conséquences sont purement « apocalyptiques ».
J’en reparlerais tantôt dans d’autres articles.
Bonne journée et bon week-end.