• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de jaja

sur Clément Méric : la violence politique, ce cancer de la démocratie


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

jaja jaja 7 juin 2013 12:26

Bof, autant lire la dépêche de l’AFP... Notons que les tentatives de récupération n’ont aucun poids sur le terrain militant et chez celles et ceux qui se bougent... mais beaucoup par contre au niveau de l’opinion publique matraquée par les médias (et leurs donneurs d’ordre de l’oligarchie) qui choisissent donc quels sont les récupérateurs qui méritent attention....

J’étais hier place Saint-Michel à Paris où la majorité des manifestants affirmaient que le renforcement de la fachosphère violente découle bien de sa présence au sein de la « Manif pour tous »... il n’y a pas là manipulation mais simple caractérisation d’un fait politique avéré....

PARIS, 06 juin 2013 (AFP)
- Des milliers de personnes ont rendu hommage
jeudi place Saint-Michel à Paris à Clément Méric, le militant d’extrême gauche
mort après une bagarre avec des skinheads, un rassemblement au cours duquel
plusieurs élus dont Anne Hidalgo (PS) ont été hués ou accusés de
« récupération », ont constaté des journalistes de l’AFP.
 « Halte à la violence et à la haine ! » pouvait-on lire sur une pancarte aux
couleurs du Parti de gauche (rouge, vert, blanc), qui avait appelé au
rassemblement, auquel s’est aussi associé le Parti socialiste.
 Plusieurs dizaines de camarades anti-fascistes du jeune militant de 18 ans
décédé sont arrivés vers 18H30 en rangs serrés, poing levé et scandant
« Clément, Clément, antifa » (antifasciste, ndlr), applaudis par une foule
muette. Plusieurs sont montés sur la fontaine de la place, y déployant une
banderole proclamant « Clément, 05.06.2013, à jamais l’un des nôtres ».
 C’est un de ses camarades se présentant comme Olivier qui a ouvert les
prises de parole, demandant avant tout en ce moment « deuil », que les drapeaux
des organisations présentes soient baissés dans la foule parce que cela
n’aurait pas plu à ce jeune décrit comme « libertaire et révolutionnaire ».
 « Ce crime est intolérable (...) Cet assassinat est politique », a lancé
Olivier, en décrivant Clément comme « un jeune plein de vie, qui aimait la
musique et avait la vie devant lui ».
 Du Parti de gauche, Jean-luc Mélenchon était présent dans la foule mais n’a
pas pris la parole. Devant des journalistes, François Delapierre, numéro 3 du
PG, a estimé qu’il était « trop facile de se laver les mains, de dire c’est un
fait divers ».
 « Il faut que chacun considère que c’est son devoir de s’occuper de ça et de
régler ce problème qui peut défigurer notre pays », a-t-il ajouté, en allusion
aux groupes d’extrême droite pointés du doigt après l’agression fatale.
 Anne Hidalgo, candidate PS à la mairie de Paris, a tenté une apparition sur
la place mais elle s’est fait huer et a rebroussé chemin, sous les cris « PS
hors la manif, socialos trahison », a aussi constaté une journaliste de l’AFP.
 Le premier secrétaire du PS, Harlem Désir, un temps annoncé, ne s’est
finalement pas mêlé à la foule, son entourage jugeant la situation trop tendue.
 Après Alexis Corbière (PG, Paris) qui a fait les frais de l’aversion des
camarades de Clément pour la « récupération » en se faisant couper son
intervention, les orateurs se sont succédé : CGT, Ligue des droits de l’Homme,
Gauche anticapitaliste, PCF, Solidaires, EELV, Gauche unitaire, Unef, SOS
Racisme...
 Seul Olivier Besancenot (NPA) a remporté un franc succès : « Le combat
continue contre tout, tout, ce qui fait le lit de l’extrême droite », a lancé
celui qui fut plusieurs fois candidat à la présidentielle.
 « L’extrême droite se nourrit des renoncements de la gauche quand elle est
au pouvoir », a aussi accusé M. Besancenot, chaudement applaudi, citant les
expulsions de sans papiers et les démantèlements de camps de Roms.
 Parmi les manifestants, il y avait aussi des jeunes de Sciences Po, où
Clément Méric était étudiant boursier, et des militants d’Action Antifasciste
Paris-Banlieue, groupe dont il était membre.
 Peu après 20 heures, les manifestants se dispersaient petit à petit dans le
calme. Un très important dispositif policier avait été déployé dans le
quartier.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès