Je ne m’échine pas à éviter l’origine de la réforme. Je ne fais que l’évoquer pour plusieurs raisons :
1°] La réforme actuelle n’est que très partiellement en lien avec le récent vote du 4ème paquet ferroviaire. Elle est surtout en lien avec les « ratés » de la réforme de 1997 que j’explicite, réforme effectivement dû au 1er paquet ferroviaire. Mais ça remonte à 20 ans, je ne fais pas un court d’histoire et pré-suppose que les lecteurs sont à peu prêt au courrant que depuis 20 ans, le ferroviaire est ouvert à la concurrence, mais pas forcemment au courrant de certains détails que j’explicite.
2°] L’article a essentiellement pour but d’analyser les conséquences de la réforme proposée. Je ne l’écris pas en tant que militant du FdG, mais en tant que cheminot, travaillant dans la branche Infrastructure et donc impacté au 1er chef, tant par les ratés actuels que par la réforme.
J’ai voulu ouvrir en évoquant les propositions de la CGT. Ensuite, en tant que syndicat, la CGT fait des contre-proposition dans le cadre légal, l’UE. Il ne lui appartient que peu - en tant que syndicat - de remettre en cause ce cadre légal, même si chacun sait que la CGT y est opposé.
Enfin, le FdG remet en cause l’ouverture à la concurrence du transport ferroviaire, comme de l’ensemble des services publics, et remet en cause l’UE dans ce cadre. Pour plus de détail, lire l’article de mon blog : « Réformer l’UE, Nous, on peut ! »