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Commentaire de Gaspard Delanuit

sur Etienne Chouard, Don Quichotte des temps modernes -III


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Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 4 juillet 2013 03:48

@LNA : Chouard dans la conférence que nous critiquons dire très clairement (malgré la confusion de son propos contradictoire) qu’il y a des bons et des mauvais « par nature ». 


Méthode hypercritique frauduleuse consistant à isoler une phrase pour lui faire dire ce que vous voulez, en prétendant que même si elle ne dit pas exactement ce que vous voulez qu’elle dise, ça prouve quand même qu’elle veut le dire, justement parce qu’elle ne le dit pas.

Soyons sérieux ! Etienne Chouard parcourt la France pour répéter inlassablement les mêmes choses concernant la vertu et la politique (les bons et les mauvais comme vous dites). Cela n’est pas très difficile à comprendre si l’on est de bonne foi. 

1. Le pouvoir corrompt, le pouvoir absolu corrompt absolument : tout être à qui l’on donne un grand pouvoir est rapidement obsédé par l’idée de le conserver par tous les moyens. C’est une donnée humaine dont l’organisation sociale doit tenir compte.

2. La confiance accordée publiquement à un homme peut stimuler son éveil au sens politique et même favoriser un comportement vertueux. La reconnaissance publique de notre bon travail et de notre intégrité offre une gratification différente de la jouissance fondée sur le sentiment de contrôler ses semblables ou de se sentir supérieur à eux. Il existe donc, dans la plupart des hommes « ordinaires », un germe de noblesse intérieure dont une certaine organisation démocratique peut favoriser l’éclosion. 

3. Nous constatons cependant (autour de nous et historiquement) des différences de vertu et de santé mentale entre les hommes. Le fait de considérer que les circonstances peuvent favoriser le vice ou au contraire la vertu ne nous conduit pas à nier qu’il existe de véritables crapules ou des fous animés par le désir de s’accaparer toute puissance et d’asservir les autres. Le bon sens nous engage évidemment à écarter du pouvoir politique ces personnes dangereuses, alors même que leur ambition pathologique les poussera à s’en approcher.  



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