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Commentaire de Anaxandre

sur Le président Morales annonce à son tour que la Bolivie accorde l'asile à Edward Snowden et lance « Nous n'avons pas peur ! »


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Anaxandre Anaxandre 7 juillet 2013 19:30
  John F. Kennedy, à l’université de Columbia, le 12 Nov. 1963, soit 10 jours avant d’être assassiné :

  « Aujourd’hui, aucune guerre n’a été déclarée, et aussi féroce le combat puisse-t-il être, elle pourrait bien ne jamais se déclarer à la façon habituelle. Notre mode de vie est attaqué. Ceux qui se veulent nos ennemis progressent partout dans le monde. La survie de nos amis est menacée. Et pourtant, aucune guerre n’a été déclarée, aucune frontière n’a été franchie par des troupes en marche, aucun missile n’a été tiré. »
  « Car nous sommes confrontés dans le monde à une conspiration monolithique et implacable qui repose essentiellement sur des moyens secrets pour étendre sa sphère d’influence (de l’infiltration plutôt que de l’invasion, de la subversion plutôt que des élections, de l’intimidation plutôt que du choix libre, des guérillas de nuit plutôt que des armées en plein jour). »
  « C’est un système qui a mobilisé de vastes ressources humaines et matérielles dans la construction d’une machinerie très efficace et au maillage très serré qui combine opérations militaires, diplomatiques, de renseignement, économiques, scientifiques et politiques.
Ses plans sont dissimulés, non publiés. Ses erreurs sont cachées, non affichées. Ses dissidents sont réduits au silence, pas complimentés. Aucune dépense n’est mise en question, aucune rumeur n’est imprimée, aucun secret révélé. »

  Pourquoi ces extraits de ce discours de Kennedy (qui - je le précise au passage pour les naïfs - ne parle absolument pas ici de l’URSS qu’il aurait sinon nommée sans aucun complexe) ? Simplement pour répondre à monsieur Asselineau - et à tant d’autres - sur le rôle des puissances de l’ombre qui, avant même la seconde guerre mondiale, étaient déjà en passe de prendre le contrôle des États démocratiques occidentaux, USA et Royaume-Uni en tête. Des « puissances » d’essence bien peu américaine en vérité ! Et ce n’est pas le PDG de Goldman-Sachs, Lloyd Blankfein qui n’est de son propre aveu « qu’un banquier faisant le travail de Dieu » qui me contredira. La prise de contrôle est aujourd’hui en grande partie achevée. Et non, elle n’est pas purement d’essence américaine ! Sinon, ça voudrait dire qu’il y a beaucoup d’américains aux commandes économiques, politiques et médiatiques de nos vieilles Nations européennes ! Et bien non...

  « Donnez moi le contrôle sur la monnaie d’une Nation et je n’aurai pas à me soucier de ceux qui font ses lois »
  Mayer Amshel Rothschild (1743-1812)

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