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Commentaire de Ghert

sur Vers un déclivage des politiques et des médias


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Ghert (---.---.39.11) 19 février 2007 13:52

Ce qui se produit en ce moment n’a rien à voir avec un « déclivage ». Simplement, la politique française se trouve dans une impasse totale.

L’article de ce jour d’Isabelle Debergue me semble bien aborder le sujet, en tout cas il paraît difficile d’ajouter quelque chose à ce qui suit :

http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=19458

Nouvelle république, nouvelle constitution... Le moment est-il bien choisi ?

Ségolène Royal promet une « République nouvelle » où les citoyens puissent « prendre la parole plus souvent ». François Bayrou, une « VI République, basée sur une authentique séparation des pouvoirs ». Nicolas Sarkozy reconnaît que « les Français ne croient plus dans la politique » et préconise une « démocratie irreprochable ». Pour Marie-George Buffet, il s’agit d’aller « vers une VI République » avec des « droits et pouvoirs nouveaux » pour les citoyens et les salariés. D’après José Bové, « la transformation démocratique et sociale exige d’en finir avec le régime de la V République ». Ce ne sont que des exemples, tirés des propositions et déclarations des candidats les plus médiatisés de l’actuelle campagne présidentielle. La Constitution Française ne risque-t-elle pas de devenir une sorte de bouc émissaire dans un contexte où les citoyens « ne croient plus dans la politique », et où la campagne présidentielle en cours a été jugée « de mauvaise qualité » ? Est-elle vraiment responsable de la perte de crédibilité du monde politique ?

(...)

Bref, sans chercher à défendre l’actuelle constitution, on peut raisonnablement penser que ce n’est pas vraiment d’un texte, si fondamental soit-il, que nous viennent les actuels problèmes du pays. L’opacité croissante, à l’égard des citoyens, à propos du contenu réel de l’ensemble des lois et décrets de la dernière décennie constitue à mon sens un problème bien plus grave. C’est donc la confiance des Français que devrait chercher à retrouver le monde politique avant de nous administrer un changement de constitution dont les conséquences réelles risqueraient d’échapper à la grande majorité, comme cela a souvent été le cas des dispositions législatives et réglementaires depuis les années 1990.


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