Vous vous rappelez toutes
les belles promesses au moment du référendum sur le traité de Maastricht ?
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« Si le traité était en application, finalement la Communauté européenne
connaîtrait une croissance économique plus forte, donc un emploi
amélioré. » (Valéry Giscard d’Estaing, 30 juillet 1992, RTL)
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« L’Europe est la réponse d’avenir à la question
du chômage. En s’appuyant sur un marché de 340 millions de consommateurs, le
plus grand du monde ; sur une monnaie unique, la plus forte du
monde ; sur un système de sécurité sociale, le plus protecteur du monde,
les entreprises pourront se développer et créer des emplois. » (Michel
Sapin, 2 août 1992, Le Journal du
Dimanche)
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« Maastricht constitue les trois clefs de
l’avenir : la monnaie unique, ce sera moins de chômeurs et plus de
prospérité ; la politique étrangère commune, ce sera moins d’impuissance
et plus de sécurité ; et la citoyenneté, ce sera moins de bureaucratie et
plus de démocratie. » (Michel Rocard, 27 août 1992, Ouest-France)
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« Les droits sociaux resteront les mêmes – on
conservera la Sécurité
sociale –, l’Europe va tirer le progrès vers le haut. » (Pierre Bérégovoy,
30 août 1992, Antenne 2)
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« Pour la France, l’Union Economique et Monétaire, c’est la
voie royale pour lutter contre le chômage. » (Michel Sapin, 11 septembre
1992, France Inter)
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« C’est principalement peut-être sur l’Europe
sociale qu’on entend un certain nombre de contrevérités. Et ceux qui ont le
plus à gagner de l’Europe sociale, notamment les ouvriers et les employés, sont
peut-être les plus inquiets sur ces contrevérités. Comment peut-on dire que
l’Europe sera moins sociale demain qu’aujourd’hui ? Alors que ce sera plus
d’emplois, plus de protection sociale et moins d’exclusion. » (Martine
Aubry, 12 septembre 1992, discours à Béthune)
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« Si aujourd’hui la banque centrale européenne
existait, il est clair que les taux d’intérêt seraient moins élevés en Europe
et donc que le chômage y serait moins grave. » (Jean Boissonnat, 15
septembre 1992, La Croix)