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Commentaire de Rensk

sur Quel Avenir pour l'Arabie saoudite ?


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Rensk Rensk 20 septembre 2013 20:43

C’est de cette année mais déjà du passé !??!

jeudi, 07 février 2013 15:27

Le Chef de la CIA, John Brennan, qui était, depuis un certain temps, le chef d’une antenne de la CIA, en Arabie saoudite, a, dores et déjà, choisi celui qui succèdera au roi Abdallah d’Arabie saoudite. Durant sa mission, en Arabie saoudite, il avait noué des liens très étroits et amicaux avec le Prince Nayef. Donc, il a comme projet de le faire parvenir à la tête de la famille royale, qui gouverne, depuis lontemps, le pays. Selon la chaîne Al-Alam, informé dudit projet, le roi Abdallah a ordonné de l’arrêter et a procédé à de nouvelles nomiations, au sein de la structure politique du pays.

Puis le même jour :

Selon le site Al-Jazeera Al-Arabiya, le candidat des Américains, au poste de « souverain absolu d’Arabie »,n’est personne d’autre que Mahmoud Ben Nayef, actuel ministre de l’Intérieur et fils du défunt prince héritier. C’est le nouveau chef de la CIA, John Bernann, ami de longue date de Mahmoud Ben Nayef, qui a décidé d’appuyer sa candidature, vu que le prince est un diplomé en sciences politiques des universités américaines. Mais quelle a été la réaction de la personne du roi Abdallah ?
L’ahurissement, si on en croit l’information du site... Le roi, qui a, lui même, limogé son frère, à la tête du ministère de l’Intérieur, il y a quelques mois, et a nommé le prince Mahmoud Ben Nayef, à sa place, a demandé à ce que le projet « Brennan » soit bloqué.

Mais qui est Mohammad Ben Nayef ? Un vrai tyran. "Dès son entrée en politique, il est parvenu à s’imposer, en adoptant une posture « sécuritaire » et en semant la terreur, parmi ses employés et ses subalternes, aussi bien, en Arabie saoudite, qu’à l’extérieur du pays. C’est le roi, lui même, qui a décidé de le faire entrer, dans la fonction publique, dès 1999, et à titre de vice-ministre de l’Intérieur".

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Le père du roi Abdallah, le roi Hussein, s’était attiré les foudres de l’Amérique en refusant en 1991 de participer à la première guerre du Golfe, contre Saddam Hussein. Il avait été puni par l’Amérique, qui lui avait coupé son aide financière. Cette aide et l’amitié de Washington avaient été retournées au roi, une fois la paix signée avec Israël en 1994. En souverain de bon sens, et fin connaisseur de la mentalité des peuples de la région, le roi Hussein avait compris, comme Yasser Arafat, que le déploiement militaire américain allait créer un point de friction grave avec les milieux islamistes les plus fanatiques, qui voient dans la présence d’infidèles sur la terre d’Islam un casus belli. Ainsi en fut-il d’ailleurs, et Oussama ben Laden a commencé à faire sérieusement parler de lui, lorsqu’il a défié le roi Fahd qui avait lui-même autorisé l’installation de l’armée américaine en Arabie saoudite, pour protéger ses puits de pétrole des troupes irakiennes qui avaient envahi le Koweit.

L’actuel roi de Jordanie a été plus coopératif : il a autorisé la présence de bases « secrètes » en Jordanie, et a également participé au programme de la CIA de détentions de prisonniers suspectés d’appartenir à Al Qaida. Moins timoré, et flairant la bonne affaire, l’émir du Qatar, Sheikh Hamad al Thani,  a construit une base immense qui a servi pendant prés de dix ans de plate-forme logistique à l’armée américaine déployée en Irak, et en Afghanistan.L’émir du Qatar a été remercié après deux ans d’une campagne infructueuse en Syrie.

Il avait promis à ceux qui l’écoutaient, à Paris ou à Londres, une victoire rapide : La chute du régime de Bachar al Assad était présentée comme chose faite dès l’été 2011. Cette fois-ci les sceptiques étaient à Washington, et surtout à Langley, le siège de la CIA. Washington s’est vu contraint de siffler la fin de la récréation. L’émir a abdiqué pour raisons de santé, et son fils de 33 ans, Sheikh Tamim, qui n’a même pas l’âge de prendre la parole dans la gérontocratie arabe a été nommé à sa place.

L’agence de communication du petite émirat, BLJ Wordlwide, basée à Londres et à Doha, a dû faire des miracles pour que la presse occidentale prenne au sérieux ce jeune homme plus connu dans les milieux du sport international que dans ceux de la diplomatie internationale.



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