à l’auteur
J’ai horreur de l’obscurantisme, je suis rationaliste autant qu’on peut l’être, mais j’ai quand même aussi beaucoup de mal à entrer dans les prophéties catastrophistes du GIEC. L’optimum climatique médiéval, par exemple, qui touche les quatre premiers siècles du second millénaire et qui a eu des effets si bénéfiques sur la société médiévale, est-ce qu’il était dû aux moteurs à combustion interne ? à l’usage du charbon ou du pétrole dans des industries lourdes ? Si les gens du GIEC nous expliquaient cela par la chaleur que produit par effet joule le frottement du bois des lances contre les armures dans les combats des chevaliers, je n’en serais qu’à moitié étonné. Et le « petit âge glaciaire », a contrario, qui frappe le XVIIe siècle, fait geler le pinard dans les caves de Versailles et fait crever comme des mouches les demoiselles de Saint-CYR, à quoi était-il dû ?
La météorologie, comme l’économie, est une science qui devrait prendre en compte un nombre infini de variables. On est là dans une physique du chaos sensible aux conditions initiales, et qui qui n’a pas beaucoup de rapport avec les modèles laplaciens du déterminisme. Tout cela me paraît relever d’un type de naïveté qui est commun à beaucoup de pseudo-sciences.