Les français sont plutôt majoritairement à droite et devraient se satisfaire du moindre mal que représente le gouvernement de centre droit de Hollande. Peu avare de contradictions, ils ont les yeux de Chimène pour une droite plus dure et plus cynique qui n’hésite pas à saboter l’économie et le moral des sujets en présentant la droite molle comme une dictature fasciste.

Le remboursement des intérêts de la dette est le premier poste budgétaire et tout le monde peut comprendre que le plus urgent est bien de se débarrasser de ce chancre qui nous dévore. Tout le monde ? Non, la droite dure et les médias sous contrôle de la finance, résiste encore et toujours à l’intérêt général.

Évidemment, et c’est humain, tout le monde pense que c’est l’autre qui doit payer. Le gouvernement et les médias encore indépendants devraient faire l’effort d’expliquer dans quelle situation catastrophique, quarante ans de laisser aller nous ont mis et définir clairement les responsabilités de chacun dans ce désastre.

L’auteur a raison, les subventions sont une plaie pour l’économie et faussent la concurrence entre les entreprises aux dépens des plus petites qui ne font pas le poids face au chantage à l’emploi des multinationales. D’autant qu’aucun suivi n’est assuré sur l’efficacité et l’emploi de ce bel argent.

Le problème est que ces milliards d’euros sont également le miel dont se servent les hommes politiques pour satisfaire la gourmandise de leurs sponsors et en attirer de nouveaux. L’argent est le nerf de la guerre et la motivation de la plupart des hommes politiques comme le montre bien la carrière exemplaire de Copé (entre autres).

Le boycot ? Outre qu’une loi rend cette arme illégale - contre Israël pour lequel elle a été faite mais aussi contre les entreprises - le niveau général des français en matière politico-économique est faible. La preuve est qu’ils ont voté pour un type comme Sarko qui avait tout raté et qui est resté égal à lui-même en ruinant la France.

Néanmoins des études montrent que le comportement des français vis à vis de la consommation est en train de changer et ça, c’est une bonne nouvelle.