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Commentaire de spartacus

sur Retraites chapeaux à PSA. « Les 70 millions doivent revenir aux salariés » réclame la CGT


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spartacus spartacus 29 novembre 2013 10:32
Les chapeaux remplacent les pantoufles !

La question à se poser c’est pourquoi ?
Il faut pour les gens distinguer « retraite chapeau » de « golden parachute ». 

1-L’origine de la retraite chapeau vient des différences sortes de droits sociaux. 
Ce qu’il faut savoir c’est que la moitié des dirigeants du CAC40 sont des cooptations de hauts fonctionnaires.
Le régime de retraite des fonctionnaires est particulièrement favorable. Les fonctionnaires repartent quoi qu’il en soit avec 75% de leur rémunération à la retraite Les hauts fonctionnaires bénéficient en général du coup du chapeau. Une promotion fictive dans les 6 derniers mois ( base des calculs) pour leur assurer un revenu à la retraite proche des 100% de leur rémunération de travail.

A l’inverse dans le privé, le seul sécu limite pour les hauts revenus la retraite et avec les complémentaires traditionnelles les hauts revenus repartent difficilement avec plus de 45% de leurs rémunération en poste. La retraite chapeau des grands groupes correspond a une demande des hauts fonctionnaires sortant de ENA, Polytechnique une équivalence de droits sociaux à ceux du public.

2-Les détenteurs du capital ne décident pas des rémunérations.
L’état intervient pour la nomination des PDG de ces entreprises. C’est une chasse gardée d’Enarques et polytecnique. Aucun des Enarques pourtant tous interventionnistes n’a proposé une obligation de vote des rémunérations par le conseil d’administration. 
Le vote des actionnaires sur les rémunérations des dirigeants en France n’est que consultatif et pas pas impératif comme dans les pays libéraux. Particularisme Français.

Cette affaire démontre encore une fois l’iniquité des systèmes de retraite en France et ses effets pervers. Elle démontre aussi que la législation socialisante des entreprises entraîne elle aussi des effets persvers et empêche l’actionnaire de décider les niveaux de rémunération. Nous ne sommes pas dans un pays libéral, nous en payons les conséquences. 

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