Jeudi 28 novembre 2013 :
A propos du LTRO, François Leclerc écrit :
"Qu’elle le reconnaisse ou non, la BCE est aux taquets ou presque,
n’ayant plus comme ressource que de diminuer une dernière fois son taux au jour
le jour, afin qu’il soit quasiment à zéro, et de trouver une formule pour
permettre aux banques qui ne peuvent pas rembourser le LTRO de le refinancer.
Sur les 640 milliards d’euros encore à rembourser, environ 500 devraient l’être
encore des banques espagnoles et italiennes !"
http://www.pauljorion.com/blog/?p=60182
En décembre 2011 et février 2012, la Banque Centrale Européenne a prêté
1019 milliards d’euros aux banques privées.
Durée du prêt : trois ans.
Taux d’intérêt : seulement 1 %.
Résultat : échec total. Les banques privées prêtent de moins en moins
aux entreprises. L’économie réelle n’a pas du tout profité de cet argent.
Les crédits aux entreprises non-financières se sont dégradés avec un
recul de 3,7% sur un an, contre un recul de 3,6% en septembre, a précisé
l’institution monétaire de Francfort dans un communiqué, jeudi 28 novembre
2013.
http://www.romandie.com/news/n/Zone_euro_les_credits_au_secteur_prive_recul ent_davantage_en_octobre58281120131116.asp
Depuis décembre 2011,
avec les centaines de milliards d’euros du LTRO, les banques privées prêtent de
moins en moins à l’économie réelle, aux particuliers, aux entreprises privées.
Chaque banque privée a
préféré prêter à son Etat. Les banques espagnoles ont prêté à l’Etat espagnol.
Les banques italiennes ont prêté à l’Etat italien. Etc.
Aujourd’hui, les banques
privées ont encore 630,553 milliards d’euros à rembourser à la BCE d’ici à
février 2015.
Le problème le plus
explosif est encore et toujours les banques espagnoles et les banques
italiennes : elles sont en faillite, elles doivent rembourser 500 milliards
d’euros à la BCE d’ici à février 2015, et elles sont incapables de rembourser
la BCE.
Donc que va-t-il se
passer en février 2015 ?
En février 2015, la BCE
va encore être obligée de prêter 1019 milliards d’euros aux banques européennes
!
Les banques privées, qui
sont des cadavres, continueront à recevoir des perfusions de la BCE. Mais ça ne
sert à rien de garder sous perfusion des cadavres.
Et l’économie réelle
continuera à agoniser.
En Europe, le système est
mort.