Le texte de l’auteur est difficile à comprendre. D’abord la retraite est en France un salaire socialisé depuis 1945, pour tous les salariés, sauf ceux de l’agriculture. En 1945, par des cotisations sur les salaires, avec une part patronale et une part salariale la sécurité sociale qui venait de naître a payé une retraite à ceux qui n’avaient pas cotisé, dès lors que leurs homologues en activité cotisaient pour eux. Des professions ont refusé cette solidarité et ont eu leurs propres caisses de retraite : artisans, commerçants, agriculteurs, médecins, etc…Ils n’avaient pas confiance à la Sécu et préféraient avoir leur retraite maison sans solidarité entre caisses privées et encore moins avec la Sécu.

Plus tard, suite à une gestion aventureuse de leur caisse privée, les mêmes ont fait appel à la sécu pour financer leurs retraités. Il leur a été accordé une solidarité très importante. Des pros de la manipulation de l’opinion publique ont tenté de faire croire que ces adhérents de caisses privées payaient en fait pour les autres. Le Sénat a publié un document très intéressant sur ces compensations qui met les pendules à l’heure. On peut ainsi savoir exactement qui donne à qui et qui  et qui reçoit de qui.

Voir en table des news :

Retraites, manipulateurs de service, compensations

 http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=144

Les tentatives de manipulation de l’opinion publique sont le quotidien, elles sont rarement le fait d’ignorants. Il faut dire que c’est compliqué. Presque tout le monde ignore ce qu’est le minimum contributif qui est réservé à des salariés ayant cotisé toute leur vie mais aboutissant avec le taux de remplacement à une retraite (salaire socialisé) trop basse : on remonte la mensualité, par solidarié entre salariés. Pour des gens ayant peu ou pas cotisé, à 65 ans on verse un minimum vieillesse inférieur au minimum contributif dont bénéficient ceux qui ont cotisé toute leur vie. Des gens non invalides mais n’ayant jamais cotisé nulle part jalousent ceux qui ont cotisé….mais c’est un peu tard, ils ne peuvent pas recommencer leur vie.

L’aide sociale récupérable sur succession est autre chose. Les enfants de par la loi doivent alimenter financièrement leurs parents sous le nom d’aide alimentaire (mot qui est à prendre au sens large, puisqu’elle comprend le logement, les charges, l’habillement..). Si les enfants ne sont pas solvables, cette aide est payée par le Conseil général, qui récupère sur l’héritage s’il y en a un mais au dessus d’un plafond. Petit héritage, le Conseil général ne récupère pas.

L’ensemble constitue un édifice solidaire que d’aucuns voudraient détruire. Ils vont rencontrer des résistances. !qu’ cesn fait pour les autres. retraite:riale la sécurité sociale qui venait de n