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Commentaire de Agor&Acri

sur Les fruits amers de l'évaluation


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Agor&Acri Agor&Acri 4 décembre 2013 12:05

@ l’auteur,
merci pour cet article.

@ Karol,
j’ai failli passer pour un demeuré
puisque je m’apprêtais à poster juste à la suite du vôtre, un commentaire parfaitement similaire, qui renvoyait également à la lecture de « La fabrique des imposteurs » de Roland Gori.
 smiley

Le lien entre les 2 étant la soumission à des normes imposées (par qui, au nom de quoi et dans quel but réel ?) :
normes de comportements, normes de fabrication, normes de procédures, ...
dont le bon respect est mesuré par ...des normes d’évaluation.

Philippe Vergnes a posté un article sur Agoravox, en septembre, à propos du livre de Roland Gori : ICI

Extrait :
__________________________________

(...)
Roland GORI, psychanalyste, professeur émérite des Universités et fondateur de l’Appel des Appels, s’attache à démontrer dans son dernier livre La fabrique des imposteurs, paru en janvier 2013, comment, selon lui, notre organisation sociale est parvenue à transgresser notre principe républicain d’élaboration des Lois en « confisquant » le pouvoir démocratique et les débats citoyens au profit de l’adoption de normes édictées par les impératifs de la « religion du marché ».
Autrement dit : comment notre système institutionnel a pu « glisser », en à peine quelques décennies, d’un ancien régime centré sur la Loi adoptée démocratiquement à une société gestionnaire centrée sur des normes édictées par des « experts » à la solde de la propagande capitaliste (d’où l’importance de mieux connaître le domaine de l’expertise : cf. Peut-on faire confiance à notre jugement ? La fiabilité des experts en cause).
Ce détail est essentiel pour mieux comprendre pourquoi les conflits d’intérêts, les détournements de fonds publics, les escroqueries financières, la délinquance en « col blanc », etc. se généralisent aujourd’hui en toute impunité (jamais précédemment dans l’histoire, les membres d’un gouvernement venant de finir leur mandat avaient été impliqués dans autant d’affaires et de procédures judiciaires).

Mais au-delà de ce constat posé par de nombreux auteurs et critiques de notre société de consommation auxquels Roland GORI fait largement appel pour étayer son analyse, il met remarquablement en évidence la façon dont le système en place encourage désormais les impostures à grande échelle. Et c’est en cela que réside tout l’intérêt de son essai.
(...)
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