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Commentaire de Antoine

sur Pleyel : des pianos, mais aussi un compositeur de talent


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Antoine 9 décembre 2013 23:50

Quelle forme !

- Fergus : technique et qualité musicale vont de pair et je crois d’ailleurs me souvenir que Berlioz définissait le beau musical comme l’alliance du savoir et de l’inspiration.

- Laertes : Haydn est d’emblée à l’aise avec le quatuor pour lequel il a composé une soixante-dizaine de numéros et donc le plus grand nombre de chefs d’œuvre. Il a cultivé ce genre, certainement le plus difficile, avec délectation , en a varié les structures en y cultivant le changement (pour lui, c’est vraiment vrai !). Bien sûr Mozart reste ici aussi l’immense Mozart (« Les dissonances » est extraordinaire dans tous les sens du mot) mais, une fois n’est pas coutume, sa production est plus escarpée alors que celle de Haydn est plus claire.

 Quant à Schubert, il accède comme rarement à l’intime et à la palpitation de l’angoisse sans contrainte de temps auquel il s’abandonne.

 Mendelssohn reste un très grand compositeur et d’ailleurs ses œuvres de jeunesse ont une belle tenue, et même plutôt supérieure à celles de Mozart au même âge. Il est un homme pudique et préfère l’élégance aux extrémités méditatives : ce serait une sorte de classique dans le monde romantique. Sa musique pétillante ne peut que ravir les oreilles qui la méritent.

 Cela dit, il est toujours un peu idiot de faire un hit-parade avec des compositeurs de ce niveau et la seule chose que l’on puisse dire de ce point de vue : Beethoven est sans aucun doute la pierre angulaire du quatuor !


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