Bonjour Olivier

oui et non.. (réponse de normand :) Bref je suis à la fois d’accord avec toi et en désaccord..

Est ce que donner un revenu de base à un humain vivant dans une cage à poule excentrée de la vie de la cité en vue de :

- lui permettre de satisfaire à ses besoins
- de relancer l’économie (soit fabriquer encore plus de choses inutiles et accroitre la pollution de notre terre et l’épuisement de ses ressources)

est ce que ceci lui sera profitable à lui comme à notre planète et aux générations futures ? sera t’il plus heureux en recevant de quoi dépenser, se nourrir, se loger s’il ne peut d’une manière ou d’une autre se prendre en charge lui même.. ?

C’est pourquoi je proposerai autre chose... plus conforme à la nature humaine et à ses besoins

Il y a dans nos campagne de nombreux villages laissés à l’abandon... On pourrait donc sur le mode du volontariat bien sûr proposer à ceux qui n’ont pas d’emploi ni de toit de participer à des programmes de retour à la ruralité..

cela inclut donc de mettre en place des chantiers de rénovation de l’habitat rural, de travailler à l’autonomie énergétique de ces villages (on ne va pas revenir à la bougie non plus) , à l’autonomie alimentaire (potagers collectifs ou individuels) et à l’apprentissage de l’artisanat.. (tissage, fillage, poterie etc...) le tout en fonction des capacités des individus bien sûr..

Des villages qui pourraient devenir des villages modèles écologiquement parlant...

L’idée m’est venue l’autre jour en désherbant mon jardin.. l’homme a j’en suis sure besoin du contact avec la terre, la nature pour s’épanouir pleinement... ne serait ce que désherber quelques mètres carrés, planter des fleurs ou s’occuper d’un potager, d’animaux...

En plus c’est tout bénef sur la plan de la santé..

Bref on fait machine arrière, tout en conservant ce que la technologie nous a apporté de profitable sur la plan humain (la géothermie, les éoliennes, l’informatique etc...) et en rejetant ce qui n’est pas nécessaire voire constitue une entrave à notre bien être physique et mental)

D’autre part, et parce que je pense en mode long terme, il ne faut pas oublier que nous allons vers un épuisement de nos ressources (charbon, pétrole, fer, etc....) et que c’est maintenant que nous devons prendre ceci en compte et prévoir la transition en nous affranchissant de nos dépendances à ces matières premières..

ou alors continuer à produire, consommer, polluer sur le mode « après nous le déluge »... au risque que nos arrières petits enfants se retrouvent avec en héritage une terre poubelle avec des milliards de sans abris ni ressources livrés à eux mêmes dans des mégalopoles sans âmes..