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Commentaire de Antenor

sur Histoire du Jésus de Jean-Baptiste


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Antenor Antenor 12 décembre 2013 17:34

@ Emile

Pourquoi l’auteur de l’Apocalypse n’aurait-il pas utilisé le même procédé que Daniel ? Il s’agit de la même veine « prophétique »

Les Nicolaïtes et Paul, ce n’est pas la même chose. Dans la seconde Epître de Pierre, l’auteur fait bien le distinguo entre Paul et ceux qui font n’importe quoi.

Le problème fondamental de l’Eglise chrétienne était qu’elle était divisée entre l’Evangile de Luc où la loi est abolie et celui de Matthieu où la loi doit être scrupuleusement respectée. L’Epître aux Galates l’illustre très bien.

Paul et Philippe sont restés au milieu de la fournaise de Jérusalem parce qu’ils étaient intimement convaincus que c’était la fin du monde. Ils devaient penser que s’ils incarnaient réellement la bonne voie (celle de l’Evangile de Luc), un miracle allait se produire et prouver au monde entier la justesse de leur pensée.

L’auteur de l’Apocalypse a quelque peu enjolivé la réalité en faisant mourir et rescussité les deux témoins alors que Flavius Josèphe nous rapporte qu’ils ont réussi à s’échapper. Evasion quasi-miraculeuse.

 Paradoxalement, le message de l’Apocalypse est un message de paix. A la fin, le mal est vaincu et une nouvelle ère commence. On sait cependant que le mal reviendra tôt ou tard (symbole des mille ans) et les Chrétiens sont invités à la vigilance.

Si l’Apocalypse avait été écrite avant la guerre de Jérusalem pourquoi l’auteur aurait-il ajouter cette ère de mille ans après la défaite du mal ?

 

Si vous préférez comme cavalier au cheval blanc, il y a le vainqueur des armées de Vitellius en Italie pour le compte de Vespasien : Antonius Primus, gaulois né à Toulouse donc originaire d’Aquitaine comme Vindex. Peut-être sont-ils de la même famille ?

http://fr.wikipedia.org/wiki/Antonius_Primus

 

Dans cet Empire qui partait à vau-l’eau, Vespasien avait tout du sauveur.

 

Les deux myriades de myriades de chevaux qui interviennent dès le début (Ap. 9) pourraient bien être les 2000 cavaliers babyloniens de Philippe envoyés à Jérusalem au début des troubles.


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