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Commentaire de Renaud Delaporte

sur J'ai eu un cauchemar : un président « socialiste » réalisant un rêve du MEDEF !


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Renaud Delaporte Renaud Delaporte 15 janvier 2014 12:34

@ Chalot Pour une fois, je suis d’accord avec vous.

Le système de répartition par des prélèvements à la source de la création de richesse et directement attribué aux familles a permis une péréquation des budgets familiaux selon le nombre d’enfants, de telle sorte que les familles les moins nanties auront pu, jusqu’à ce jour, élever dignement le nombre d’enfants qu’elles souhaitent.
Ce système a eu un effet d’une efficacité considérable sur la consommation, et donc, en retour, sur la production et sur la richesse des entreprises. Il aura représenté un atout majeur de la compétitivité française, quoi que l’on en dise, quoi que l’on en pense. Pour les financiers qui n’ont pas encore compris : le coût des allocations familiales, environ un pour cent du prix de vente d’un produit, est de très loin inférieur à toute action marketing procurant un accès à un marché similaire. C’est un formidable effet de levier. Concrètement, pour le même prix marketing, vous vendez quatre yaourts au lieu de deux parce que les allocs ont créé les deux clients supplémentaires.

Supprimez les allocations familiales et la consommation va s’effondrer. A tous ceux qui croient au discours rassurant sur l’avenir de ces allocations, juste une question : comment pouvez-vous encore croire aux discours des politiques ? Croirez vous le pilote d’un avion qui vous dirige délibérément vers une paroi rocheuse s’il vous affirme que tout va bien se passer ? Eh bien Sarkhollande, c’est la même chose. Tant au niveau du pilotage qu’à celui de la communication.

Il suffirait de baisser l’euro de un pour cent pour apporter aux entreprises un avantage concurrentiel à l’export identique à celui envisagé avec les mesures proposées. Avec deux pour cent, on le double. Mais l’Euro, c’est sacré, les allocs, c’est vilain. Alors on liquide le marché intérieur et on s’en va avant que tout ça nous retombe sur le nez.
Maintenant, c’est à se demander si, pour des raisons qui nous échappent encore, cette attrition de la consommation intérieure qui va découler de tout cela n’est pas voulue quelque part.

Dans tous les cas, cette annonce s’inscrit dans la seule cohérence qui découle de l’activisme de Hollande depuis qu’il est au pouvoir : la liquidation de la famille et des patrimoine familiaux.


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