A se demander si la zizanie avec Mme
Merkel avant les présidentielles n’était pas feinte d’un commun
accord.
Car il n’y a jamais eu plus inféodé à
l’organisation bruxelloise que le PS et il n’y a pas plus soumis à
la cheffe allemande que Mr Hollande.
La conférence de presse d’hier a levé
les dernières incertitudes : il n’y a plus de différences entre le
PS et l’UMP. Il y a bien encore une petite minorité de gauche au
sein du PS ; elle s’apprête à avaler une nouvelle fois toutes
les couleuvres, jouant le rôle non pas d’idiots utiles mais de
simples lâches.
Il est probable, ce que l’article ne
signale pas, que Mr Hollande prépare à plus long terme une
coalition du PS et de tout ou partie de la droite classique (modem,
UDI, mais probablement surtout UMP), imitant en cela aussi sa
patronne.
Alors que faire ?
Il est d’abord impératif de ne jamais
voter pour le PS au premier tour. Aux deuxième tour non plus en
principe, mais, localement, des circonstances peuvent influer selon
la maxime « Au deuxième tour on élimine ».
La gauche est une nouvelle fois à
reconstruire car le FdG est mort. Il ne faut à aucun prix que ce
soit dans l’ambiguïté, c’est-à-dire en privilégiant la
recherche de postes et de prébendes. De ce point de vue, je ne peux
qu’approuver l’attitude du PG, avec lequel je suis par ailleurs
largement en désaccord. Quant au PCF, on l’enterrera avec la mention
« cas douteux » comme écrivait Camus dans « La
peste ».