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Commentaire de ObjectifObjectif

sur Conclusions concernant l'accueil de l'élève agresseur sexuel à l'école


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ObjectifObjectif 11 février 2014 23:59

« Reprenons votre notion d’alarme. »

Une communication non verbale de ce niveau est clairement une alarme, ce n’est pas MA notion.

« Tony est passé à l’acte.
Il a lancé l’alarme.
Il a été interrogé, écouté par un(e) psy qui l’ont amené à se raconter.
 »

Comment le savez-vous sans avoir ni interrogé Tony sur ce sujet, ni avoir interrogé aucun autre acteur ? Selon vos dires précédents, cette phrase est une pure supposition.

"Il a été placé, il est passé devant le juge et...
finalement il revient à l’école.
Le fait qu’il continue son comportement prédateur n’est plus selon moi une alarme, mais la simple (compulsion de) répétition d’un comportement qu’il a eu le malheur de découvrir d’une manière ou d’une autre.
"

Le fait est qu’il continue son alarme, car si c’était une alarme avant pourquoi ne serait-ce plus une alarme après ?

Si l’alarme continue, on ne peut pas ignorer la possibilité que la source du problème n’ait pas été corrigée par les équipes précédentes, ce qui parait logique puisque le juge est là pour punir, en l’occurrence, pas pour trouver la cause, et qu’il n’y a pas de raison que les autres psychologues aient plus cherché que vous même.

"Bon, je m’arrête là en vous rappelant que tout élève est en position de demander à parler au psychologue scolaire pour être écouté, aidé, protégé et que ce dernier s’il ne peut ensuite assurer un suivi, saura lui proposer les relais extérieurs à l’école, tous gratuits, qui sont à sa disposition."

Je comprend justement son action réitérée comme un appel à l’aide, et il me semble qu’il serait logique de le faire prendre en charge par des personnes spécialisées pour l’aide aux victimes de sévices sexuels, qui pourraient déterminer avec délicatesse et ouverture d’esprit ce qui lui est arrivé.

Je peux comprendre que vous n’ayez pas envie ou pas la possibilité, mais de grâce accordez à Tony le bénéfice du doute.

« Donc laissez tomber votre cauchemar, il n’a pas lieu d’être. »

Je suis surpris de cette injonction, brutale et grossière.

Que savez-vous de ma vie au juste ?

Vous comprenez ma vie autant que vous avez compris celle de Tony ?

Il semble que vous ayez l’habitude d’imposer votre vision sans même essayer de comprendre quoi que ce soit. Envisagez d’autres possibilités avant d’imposer votre vision limitée.


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