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Commentaire de Onecinikiou

sur Standard et Poor's baisse la note de l'Ukraine. Quel malheureux hasard !


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Onecinikiou 22 février 2014 05:15

Isga,


Est-ce que l’exploitation des ressources africaines peut-être opérée actuellement par autre chose que des industries qui ne sont précisément pas africaines, dans la mesure où l’Afrique - le continent africain - n’a pas d’industrie qui lui est propre. Et pour cause.

Est-ce que les occidentaux, et particulièrement les français, doivent abjurer du fait qu’ils aient été les premiers et bien longtemps les seuls, en capacité d’exploiter ces ressources, grâce à notemment l’apport déterminant des fameux matérialisme et rationalisme dont vous nous rebattez à longueur de contribution les oreilles !

Ce que vous reprochez aux occidentaux - je ne parle pas ici des guerres d’ingérence illégitimes et déjà aux yeux des premiers intéressé, ou des coups d’Etat qui ont visé spécifiquement les dirigeants progressistes cherchant à s’émanciper de la tutelle des puissances occidentales - n’est-il pas de faire valoir leurs avantages en terme de technicité, de maitrise de l’outil industriel, de capacité à exploiter les ressources naturelles (toutes les ressources naturelles, quelles qu’elles soient et d’où qu’elles se situent) vis à vis de toux ceux qui en sont privés ? 

N’est-ce pas un peu dérisoire et follement naïf d’invoquer cela comme soutien à votre argumentation ? 

Souhaiteriez-vous peut-être que l’on leur céda gratuitement nos technologies, nos brevets, nos outils, nos procédés, qui ont mis des générations pour être mis au point et maitrisés, des générations de labeurs, de réflexions et d’expérimentation, dans l’optique de démontrer l’étendue de notre bonté - d’aucun parlerait de stupidité crasse - toute chose par ailleurs qu’aucun groupe social historiquement constitué ne réaliserait de manière réciproque à notre intention ?

Je vais vous dire, là démontre encore l’inanité de vos concepts : l’homme est avant toute chose un animal social, constitué en groupe, tribu, nation, civilisation, qui ne peut ni ne doit aucunement s’affranchir de ces réalités sous-jacente et qui lui préexistent en tant qu’être conscient, au risque autrement de péricliter. Ou d’être supplanter par d’autres qui ne se seraient pas aveuglés par vos considérations infantiles. 

La compétition, et d’abord la compétition pour la survie, sont constitutifs de ces réalités, elle en constitue un caractère intrinsèque. Dénier cela c’est dénier le réel, et faire preuve d’utopie qui finit généralement dans les larmes et le sang. 

L’ « Humain d’abord » cher ami, en terme politique, géopolitique, en terme de socio-économie qui ne sont que la traduction, ou l’extension de ces premiers critères, ne veut tout simplement rien dire, rien signifier. C’est le degré zéro de l’analyse anthropologique. 

Cela a, peut-être, lointainement, une réalité biologique, mais alors quel comble, quel paradoxe, de voir nos sempiternels penseurs attachés à déconstruire les fondements naturels de l’homme (encore perceptible sur la question du mariage homo ou sur l’idéologie du genre) dans le but qu’il s’en émancipe et face valoir prioritairement sa culture, que de prendre comme référence, comme fondement pour bâtir l’ensemble de son projet politique, une caractéristique d’essence toute biologique. 

Voilà une contradiction qu’il vous sera - vous comme pour votre mentor Mélenchon qui en est archétypal - très difficile de dépasser.

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