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Commentaire de njama

sur Syrie : quand la Turquie continue le génocide arménien


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njama njama 26 mars 2014 20:10

Merci cevennevive
toujours un plaisir de lire vos si pertinents commentaires

Trouvant assez « suspect » que les médias comme l’@uteur de cet article nous servent du « génocide arménien », en complément, pour une vision un peu plus « quantique » de la question arménienne (pour nous déniaiser de celle qu’on nous a colportée - les arméniens, des enfants de chœur ! -) , je vous invite à visiter ces deux articles :
 La jalousie maladive des militants arméniens à l’égard des Juifs
Le Nouvel Observateur, 10 octobre 1986

L’ASALA et ses sponsors
 C’est l’histoire d’une dérive tragique qui conduit aujourd’hui des jeunes chrétiens d’origine arménienne à demander la mort d’un otage français à des musulmans fanatiques. Un paradoxe cruel et une ruse de l’histoire.
[...]
http://armenologie.blogspot.com/2011/12/la-jalousie-maladive-des-militants.html

Création de l’Asala sur fond de guerre civile libanaise

L’Armée Secrète arménienne pour la Libération de l’Arménie est apparue pour la première fois en 1975 à Beyrouth. [...]

l’Asala est fondée en 1975 à Beyrouth, par de jeunes Arméniens de la diaspora installés au Liban et qui ont perdu patience devant l’échec de la Fédération révolutionnaire arménienne (FRA) à faire reconnaître le génocide arménien par la Turquie. L’Asala est, initialement, une dissidence des CJGA instaurés par la FRA pour éliminer les personnalités considérées comme responsables du génocide ou de sa négation4., Cependant, les deux groupes vont très rapidement se lancer dans une féroce lutte d’influence, des règlements de comptes entre la FRA et l’Asala faisant même plusieurs morts (notamment à Beyrouth). Les deux principaux fondateurs de l’Asala sont Hagop Tarakchian et Hagop Hagopian (de son vrai nom Haroutioun Tachikian)5.

Le passage vers la lutte armée plus radicale se fait avec en toile de fond de la guerre civile libanaise.
[...]
La ligne politique en dix points
Le 10 juillet 1978, dans une déclaration publique (fait très rare pour ce groupe qui cultive le secret et la clandestinité), l’Asala explique sa ligne politique et ses objectifs stratégiques, que l’historien Yves Ternon a synthétisé en dix points6 :

 1. Le seul ennemi de l’Asala est le gouvernement turc.
 2. Les alliés de l’État turc sont les adversaires de l’Asala.
 3. Les mouvements révolutionnaires qui luttent contre la Turquie et l’impérialisme américain sont les amis de l’Asala. Les partis révolutionnaires du peuple turc et du peuple kurde, tous deux opprimés par l’État, sont les seuls alliés officiels de l’Asala.
 4.  Les amis des Arméniens sont ceux qui ont reconnu le génocide ; leurs ennemis, ceux qui s’obstinent à le nier.
5. Les chefs des partis politiques arméniens n’ont obtenu aucun résultat en soixante ans. Le temps de la FRA est passé.
 6. Tous les Arméniens regardent vers l’Asala car elle est exactement à l’image de leurs désirs.
 7. L’Église arménienne peut être récupérée et ramenée dans le droit chemin.
 8. Le combattant de l’Asala n’est pas un terroriste mais un pur révolutionnaire.
 9. L’Asala est solitaire, indépendante, orgueilleuse et fière.
 10. L’Arménie soviétique est la base unique et irremplaçable du Peuple arménien.

Conformément à ces principes de base, les activités de l’Asala seront en grande majorité des attentats à la bombe et des assassinats dirigés contre des cibles turques - ou considérées comme soutenant la Turquie (en général ou dans sa politique étatique de négation du génocide arménien).


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