3. NATIONALISER DEMOCRATIQUEMENT le SECTEUR FINANCIER et le CAC-40
pour REINDUSTRIALISER notre pays, PRODUIRE, CHERCHER, créer EN FRANCE.
3.1. Interdire les délocalisations et
confisquer toute entreprise procédant à des licenciements collectifs
après avoir perçu des fonds publics ; suspendre tout projet tendant à
privatiser ou à libéraliser un secteur économique ; remettre en cause
radicalement « l’économie de marché ouverte sur le monde où la
concurrence est libre et non faussée » imposée par l’OMC, le FMI, les
traités européens supranationaux et néolibéraux ;
3.2. (Re-)Nationaliser, sans indemniser
les gros actionnaires, l’ensemble du secteur financier, bancaire et
assurantiel ; orienter ce secteur vers la création d’emplois, l’aide aux
PME et la réindustrialisation du pays ; nationaliser tout le CAC-40 ainsi
que toute très grande entreprise d’intérêt stratégique : grande
industrie, armement, commerce de gros et grande distribution, ports et
aéroports, téléphonie, ferroviaire… ; constituer un pôle énergétique
100% public fédérant EdF, GdF, Suez, AREVA et privilégiant la sûreté des
installations, le contrôle citoyen, la recherche, des tarifs bas pour
les particuliers et les PME créatrices d’emplois ; re-nationaliser
Renault et mettre en place une filière automobile franco-française avec
un statut protecteur pour les salariés de la filière, équipementiers
compris ; mise en place d’une gestion démocratique tripartite des grandes
entreprises nationalisées : Etat, salariés, usagers.
3.3. Instaurer une planification
démocratique nationale ancrée sur le secteur public bancaire et
industriel de manière à valoriser harmonieusement tout le territoire
national ; mettre en place une stratégie industrielle et agricole
nationale ; cette planification devra largement solliciter l’intervention
des travailleurs et des citoyens.
3.4 ; Taxer le fret routier international,
développer le ferroutage, reconstituer une SNCF opérationnelle et bon
marché, re-nationaliser Air-France et « Régional » ;
3.5. Abolir la contre-réforme Pécresse de la Recherche, refonder et libérer la recherche publique ;
3.6. Mettre en place des mécanismes
économiques permettant de payer le prix du travail des paysans et des
marins-pêcheurs, de favoriser l’agriculture paysanne de qualité et non
les gros agrariens ou les actionnaires des grandes surfaces, de
soumettre la grande distribution aux consommateurs, aux paysans et à
l’intérêt de la nation ;
3.7. Régulariser les travailleurs sans
papiers actuellement présents et parallèlement, instaurer une
planification démocratique de la main-d’oeuvre : former et employer
prioritairement les travailleurs, français et immigrés, déjà présents en
France, refuser toute nouvelle immigration de main-d’oeuvre, mettre en
place avec les pays ex-colonisés des politiques de co-développement
concrétisant le droit pour chacun, candidat à l’émigration ou à
l’immigration, de vivre et de travailler au pays ;
3.8. Mobiliser les collectivités locales,
les services publics, les banques nationalisées pour promouvoir les
entreprises coopératives se passant des capitalistes, et notamment les
SCOP ; raviver l’esprit mutualiste en l’affranchissant des
fonctionnements euro-capitalistes ; revitaliser le commerce de proximité
dans les quartiers et les zones rurales ;