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Commentaire de yanniG

sur Un regard sur les casseurs : la honte du sourire


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yanniG (---.---.213.89) 4 avril 2006 11:11

Bel article qui pointe bien là où il faut. je suis impressionné par le nombre de réactions, je ne l’ai ai pas toute lue mais mon son de cloche est différent. Nous sommes en guerre, et si on s’est rentré ça dans la tête, ces scènes sont absolument normales, vues dans toutes les guerres. Si les seuls modèles valorisants et accessibles pour les jeunes pauvres et noirs sont le dealer et le voleur, c’est bien parce que le fonctionnaire, le salarié, l’artisan d’une part ne sont pas assez payés et ne représentent plus la réussite, que même les avocats et les médecins, qui vivent aussi des revenus de leur travail, se prolétarisent, d’autre part tout ça ce sont de modèles qui ne sont accessibles qu’au terme de beaucoup plus d’efforts. Oui, si on envisage une carrière de hors-la-loi, pas d’accès de sensiblerie. Il faut être un dur. Pas de sentiment, c’est le mieux. La violence excite, l’endorphine et l’adrénaline c’est du plaisir, et en plus, donner un coup de poing dans la gueule, c’est moins fatiguant que de travailler dans le batiment ou à l’école et ça rapporte plus gros, vu la valeur totale des petits objets qu’un occidental moyen porte maintenant constamment sur lui. Eh les mecs, c’est la guerre sociale ! Les passions s’allument, c’est normal, non ? Pendant une guerre tout court, c’est courant ce genre de faits, non ? Normalement notre ministre de l’intérieur est le plus à même de règler ce genre de problème. En arrêtant la guerre. Il s’est tout de même démerdé pour la provoquer. Or pas d’armistice sans réduction des inégalités. Ensuite seulement on pourra changer les brutes en citoyens. Stop la guerre. Et à bas ses fauteurs, Nicolas sarkozy en tête.


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