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Commentaire de JL

sur Sauver l'emploi avec des (gros) mots


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Francis, agnotologue JL 26 avril 2014 09:43

’’En faisant confiance au marché pour déterminer le salaire d’équilibre, les prolétaires sont bafoués dans leur tâche puisqu’ils se retrouvent en concurrence face à un demandeur de travail en supériorité historique et symbolique.’’

Les mots sont confondants. avec les mots actuels - offreur d’emploi et demandeur d’emploi - la loi de l’offre et de la demande est renversée : plus la demande prolétaire est forte (ou ce qui est pareil, plus les emplois sont rares), et plus le prix (les salaires) est bas ! Plus la demande est forte et plus le prix est bas ! Un paradoxe ?

Si je pose que, sur le marché du travail, le terme d’emploi est l’intrus, alors je peux dire que le demandeur est le patron, et l’offreur est le salarié : Ainsi, plus il y a d’offre (prolétaires) ou moins il y a de demandes (patronales), et plus les salaires sont bas. Inversement, moins il y a d’offres (prolétaires) ou plus il ya d’offres (patronales) et plus les salaires sont élevés. La loi de l’offre et de la demande est respectée

Et donc ce ne sont pas des demandeurs (d’emploi) qui sont laissés sur le bord de la route, mais des offreurs (de service et de compétence) ! Et ça change tout : les capitalistes, qui possèdent le nerf de la guerre, laissent délibérément des trésors de productivité sur le carreaux pour faire davantage de profits !


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